Par Moussa SECK – 

Le communiqué est co-signé par Alioune Tine, Pr Babacar Guèye, Ababacar Fall, Abdoulaye Fofana Seck et Alain Ayadokoun, du Comité ad-hoc de facilitation. On y lit qu’une rencontre avait permis, le 28 septembre, de réunir les acteurs du processus électoral à la salle de conférence du ministère de l’Intérieur, «après la rupture du dialogue entre les parties prenantes dans des conditions particulièrement tendues». Ministre de l’Intérieur et représentants de partis politiques y avaient alors pris part. En avait découlé un consensus à minima et «le ministre de l’Intérieur, le Général Jean-Baptiste Tine, a pris acte des résultats et a promis de s’en référer aux autorités supérieures et de rendre compte». Il était alors question de «repousser les délais de 72 heures à une semaine pour permettre aux partis politiques et aux coalitions de partis de se mettre à jour pour les dossiers de candidatures», sachant qu’il n’y a «aucun consensus sur le casier judiciaire».
Aujourd’hui 30 septembre, Alioune Tine et compagnie constatent le «rejet du consensus par les autorités supérieures», via un «communiqué du ministère de l’Intérieur». Et le Comité ah-hoc de facilitation de se dire «préoccupé du rejet du consensus à minima obtenu au terme d’efforts collectifs de la Société civile et des autorités publiques». Aussi appelle-t-il «toutes les parties prenantes à poursuivre le processus électoral dans un esprit serein, constructif et républicain, pour une démocratie mûre et apaisée».