Dans le cadre de la lutte contre les inondations et l’adaptation au changement climatique, l’Agence de développement municipal s’est dotée d’un budget de 21 milliards de F Cfa dans le cadre du Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique.

21 milliards 255 millions 349 mille 897 F Cfa, c’est le budget 2019 du Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique (Pro­gep). Dans un communiqué, l’Agence de développement municipal (Adm) qui pilote ledit projet informe que, comparé au budget 2018 «qui se chiffrait à 12 milliards 201 millions 444 mille 385 F Cfa, celui de 2019 connaît une hausse relative de 74%, soit 9 milliards 053 millions 905 mille 514 F Cfa en valeur absolue». Il est rappelé dans le document que le Progep (2012-2019) «est l’une des composantes du Plan décennal de lutte contre les inondations (Pdli)». De même, il précise que ce projet a été lancé en 2012 pour un «coût global de 121,3 millions de dollars Us (60,65 milliards de F Cfa), mobilisé par l’Etat du Sénégal, avec le concours de la Banque mondiale, du Fonds pour l’environnement mondial (Fem) et du Fonds nordique de développement».
La zone d’intervention du Progep «couvre les villes de Pikine et de Guédiawaye, l’agglomération de Saint-Louis et le Pôle urbain de Diamniadio» avec comme objectif de «réduire les risques d’inondation dans la zone périurbaine de Dakar et de promouvoir les pratiques de gestion durable des villes dans les zones urbaines sélectionnées». Par ailleurs, le communiqué informe que «par la combinaison de réponses infrastructurelles et non infrastructurelles, la mise en œuvre du Progep est en train de contribuer à lutter efficacement contre les inondations à Pikine et à Guédiawaye par la construction de nombreux ouvrages primaires de drainage d’eaux pluviales, à améliorer la résilience des populations au changement climatique par le développement de stratégies et d’outils de planification et de gestion urbaine». Ce projet, souligne le document, vise aussi «à trouver une solution durable à l’érosion côtière, notamment à Saint-Louis, à travers entre autres une étude stratégique de modélisation hydro-sédimentaire couvrant le delta du Fleuve Sénégal».
dkane@lequotidien.sn