Le troisième vice-président de l’Assemblée nationale, Abdou Mbow, vient de doter d’un important lot de matériels les jeunes et femmes de son quartier Diamaguène, à Thiès.

Pour accompagner les jeunes et femmes du quartier Diama­guène dans la commune de Thiès-Est, le député Abdou Mbow vient de les doter d’un important lot de matériels. Cela, dans le cadre du Programme d’assistance et de renforcement du capital humain de l’Etat du Sénégal. Ainsi, 60 femmes ont été formées en transformation des céréales locales et en eau de javel et 100 autres en horticulture. Aussi, le troisième vice-président de l’Assemblée nationale a-t-il offert des valises diagnostiques à deux groupes de 20 jeunes mécaniciens qui vont devoir subir une formation au courant de ce mois de janvier pour apprendre à manipuler les appareils mis à leur disposition. De même, 15 kits de coiffure ont été distribués à des coiffeuses, 10 machines à coudre aux couturières, deux postes de soudure à deux groupes de menuisiers et deux machines à des cordonniers. Sans compter les 139 étudiants qui ont reçu des bourses pour suivre des formations dans des écoles supérieures de leur choix.
Une dotation qui montre, selon le ministre en charge de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse), Dr Cheikh Kanté, qui présidait la cérémonie, que «le  Pse a porté ses fruits». L’ancien directeur général du Port autonome de Dakar qui a dressé un «bilan positif» de la première phase de ce document de référence de la politique du Président Macky Sall est d’avis que «le chef de l’Etat, dès son accession à la Magistrature suprême, s’était engagé à mettre le pays sur les rampes de l’émergence d’ici 2035». Il rappelle qu’en «2011, les taux de croissance qu’on avait sur place étaient immolés et le président de la République avait fait un choix et opté de se débarrasser de ces croissances faibles, entre 3 et 4 %, pour arriver à des croissances fortes, entre 7 et 8%, articulées sur un modèle à un certain nombre de postulats : la transformation structurelle, le capital humain, le développement durable, la protection sociale, la bonne gouvernance, la paix et la sécurité, le tout porté par 27 projets et 17 réformes phare». Dans son argumentaire, Dr Kanté souligne que «parmi les engagements que le Président Sall avait pris pour les 10 premières années, il était question de multiplier par 1,5 le Pib sénégalais, 1,5 le revenu par habitant, 2,5 les exploitations, de créer 600 mille emplois, d’opérationnaliser 27 projets phare et 17 réformes phare, et en 5 ans, tout cela a été atteint». Mieux encore, trouve-t-il, «457 mille emplois ont été créés sans compter le secteur primaire (élevage, pêche, agriculture) et le secteur informel». Selon lui, «le taux de bancarisation du secteur informel était de 13%. Aujourd’hui, il est à 19,74%, sans tenir compte de la pénétration du secteur bancaire, ce qui fera un total de 42%. Aussi avec les  services financiers décentralisés, le taux d’utilisation du secteur financier est allé jusqu’à 72%. On n’a pas encore ajouté la Der, 30 milliards de francs Cfa, la société générale signée, l’Adpme, un programme de 174 milliards de francs Cfa sur 5 ans, et les 40 milliards de francs Cfa de la finance islamique». Et de penser donc que «ceux qui disent que le pays ne marche pas ont tort».
Par rapport au secteur de l’électrification rurale, le ministre en charge de la mise en œuvre du Pse indique : «En 2012, Macky Sall avait trouvé sur place 571 mégawatts. Sur les 150 mille villages du pays, seuls 1 649 ont été électrifiés. De 1960 à 2012, le rythme d’électrification était de 29 villages par an. Le Président Sall, lui, en fait 454 par an.» Dans le secteur de la formation professionnelle qui constitue un des piliers fondamentaux de l’axe 2 du Pse et l’une des réformes phare, Dr Kanté fait savoir qu’«avant 2012, les formations universitaires n’étaient pas adaptées à la structuration économique du pays». C’est pourquoi, annonce-t-il, «dans les réformes que le gouvernement fera, les curricula seront alignés à la demande professionnelle, et déjà sont identifiés plus de 396 curricula et les 256 sont alignés, sans compter le déficit de capacitation, d’infrastructures  et de financements».
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