A un mois de la Coupe du monde de beach soccer (19-29 août), le Sénégal, champion d’Afrique, peaufine sa préparation. Son coach Ngalla Sylla décline ses ambitions mondiales pour «Russie 2021».

Nommé sélectionneur de l’Equipe du Sénégal de beach soccer en 2016, Ngalla Sylla nourrit les Lions de la Téranga de succès depuis cinq ans. Joueur, il en avait déjà pris l’habitude, remportant la Coupe d’Afrique des Nations à trois reprises (2008, 2011 et 2013). Reconverti entraîneur, il surfe sur la même série de victoires dans l’épreuve continentale, qualifiant par trois fois son équipe pour les Coupes du monde de beach soccer 2017, 2019 et 2021.
«Le mérite est collectif», souligne l’intéressé au micro de Fifa.com, à l’évocation de son palmarès. «Si les joueurs et le staff ont leur part dans ces succès, l’Etat sénégalais et notre Fédération nous mettent également dans les meilleures dispositions. Il n’y a pas de secret derrière notre réussite : il y a juste du travail.»
Et ça paye. Pour ne rien gâcher, c’est au Sénégal, devant leurs supporters, que les Lions ont remporté leur dernier trophée en date, à savoir la Coupe d’Afrique. Ils ont battu en finale le Mozambique 4-1. «Ce début d’année est merveilleux d’un point de vue sportif. C’est spécial de remporter une telle compétition devant ses fans», confie-t-il. «Ce n’est pas si facile de gagner à domicile. Une grosse pression pèse sur vos épaules. Mais nous avons relevé le défi.»
Pour l’heure, jamais le Sénégal n’a réussi à cumuler trophée continental et titre mondial. Le parcours des hommes de Sylla s’est arrêté en quart de finale lors des deux précédentes Coupes du monde de beach soccer. Après des phases de groupes réussies, ils sont toujours tombés sur des os lors des deuxièmes tours. L’Italie les a battus en 2017, imitée par le Por­tugal, futur vainqueur, en 2019.

«On verra un jour une sélection africaine sacrée en Coupe du monde»
Le hasard a voulu que Sénégal et Portugal se retrouvent en phase de groupe de la prochaine Coupe du monde. «C’est le favori pour le titre», concède Sylla. «Au-delà du Portugal, nous affronterons des adversaires expérimentés : l’Uruguay et Oman, deux équipes solides avec des joueurs techniques, disciplinés tactiquement et costauds. Le tirage au sort n’a pas été clément avec nous.»
Mais pas question de revoir les objectifs à la baisse. Et si le titre de champion du monde n’est pas pour cette année, il reviendra un jour à une équipe du Continent-Mère, et Sylla en est convaincu : «On verra un jour une sélection africaine sacrée en Coupe du monde, à condition de préparer l’exploit dès maintenant», annonce-t-il, avant de conclure : «Impossible n’est pas africain !»
Fifa.com