Le Projet de désenclavement des zones de production a généré des résultats satisfaisants. Le Rapport d’évaluation à mi-parcours, présenté hier, a montré des réalisations dans divers domaines au niveau des collectivités territoriales. D’après Modou Diagne Fada,  des pistes, des  infrastructures de soutien à l’économie locale ont produit des impacts positifs substantiels sur : les transports, avec la réduction des coûts ; l’agriculture, avec une augmentation des récoltes ; le désenclavement des zones de production, l’augmentation du nombre de consultations médicales et une meilleure qualité des services. Sur le plan de l’éducation, le projet a permis une facilitation du recrutement et du maintien des enseignants dans certaines zones, la parité, avec plus de femmes ayant bénéficié des transformations économiques. «Il s’y ajoute l’attribution de marchés au secteur privé local pour un montant de 3,54 milliards pour 1475 sous-projets, 340 poulaillers et 175 bergeries ont été construits avec la mise à disposition de 640 coqs racés, 130 géniteurs ladoum et un lot de petit matériel d’élevage (abreuvoirs et mangeoires) pour un montant global de 232 millions 870 mille 036 F Cfa, 33 dossiers d’Appels d’offres sont approuvés par les pôles régionaux de la Dcmp et les contrats signés pour un montant de 25,8 milliards correspondant à un linéaire de 680 km, 24 collectivités territoriales ont réceptionné leurs travaux pour un linéaire de 484 km, améliorant ainsi la mobilité de 402 627 personnes des 914 villages polarisés par les pistes.19 conventions sont signées par le Fera avec les communes rurales d’un montant de 3,5 milliards pour financer l’entretien de leurs réseaux pour un linéaire de 131 km et la réalisation de 3 grands ouvrages hydrauliques», dit le ministre des Collectivités territoriales.

Dans le même sens, ce projet a «généré» aussi de bons résultats dans le cadre de l’emploi. «Les entreprises dans le cadre de l’emploi temporaire ont enrôlé 2357 ouvriers dont 1765 non qualifiés et mobilisé 1milliard 169 millions 737 mille 159 F Cfa dont 325 millions 827 mille 785 F Cfa pour la main d’œuvre locale. Le tout couronné par un taux d’engagement des ressources à 94% et un taux de décaissement de 70%», a détaillé Diagne Fada. Il promet d’étudier «toutes les contraintes du projet  avec le plus grand soin et de diligenter les engagements du gouvernement dans leur prise en charge», promet-il. Une façon de préparer la 3ème phase que la Banque africaine de développement (Bad) a promis d’appuyer.
Par Justin GOMIS – justin@lequotidien.sn