Chelsea reste fidèle à ses contrats de longue durée concernant surtout ses jeunes joueurs. A l’image de Nicolas Jackson (23 ans) qui va prolonger avec les Blues jusqu’en… 2033. L’attaquant sénégalais, parmi les éléments-clés du projet du club londonien et qui avait signé son premier contrat pour une durée de 8 ans, en juin 2023, va encore être blindé pour deux saisons de plus.Par Hyacinthe DIANDY –

Comme Cole Palmer (22 ans) qui a signé jusqu’en 2033 il y a quelques semaines, Nicolas Jackson (23 ans) va lui aussi être blindé par Chelsea. Selon les informations de The Athletic, l’international sénégalais (14 sélections, 0 but) a accepté une prolongation de contrat jusqu’en… 2033.
Bien qu’il n’ait pas encore répondu à toutes les attentes du club, notamment sur le plan statistique où il pourrait être encore plus impactant, le buteur des Blues (déjà 2 réalisations) est considéré comme un élément-clé du projet du club londonien.

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Engagé avec Chelsea en juin 2023 pour 8 ans, l’ancien de Villarreal, transféré pour 37 millions d’euros et qui devait voir son contrat se terminer en 2031, sera donc prolongé de deux saisons supplémentaires (2033). Une décision qui vient confirmer l’option des dirigeants de Chelsea pour les contrats longue durée. Une manière surtout de «ferrer» leurs jeunes recrues, dans l’optique de les sécuriser et éviter que ces talents précoces ne leur échappent très tôt.

Contrat longue durée, le sport favori des Blues
En effet, avec les contrats longue durée, le club anglais se distingue avec une stratégie aussi critiquée par la concurrence qu’assumée par la nouvelle direction. C’est ainsi que Chelsea a fait signer à My­khaylo Mudryk et Enzo Fernandez des contrats de 8 ans et demi, à l’ex-Monégasque Benoît Badiashile un bail de 7 ans et demi ou encore des contrats de 7 ans à Wesley Fofana, de 6 ans et demi à Malo Gusto et 6 ans à Marc Cu­curella, Carney Chukwue-Meka, Reece James ou encore Trevoh Chalobah. La plupart des recrues ont ainsi émargé jusqu’en 2029, 2030, voire 2031. Aujourd’hui, ce sont Palmer et Jackson qui «montent» jusqu’en 2033.

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Si la technique a, aujourd’hui, tendance à faire grincer des dents, notamment en Pre­mier League, elle n’est cependant pas interdite au regard de la réglementation. Une telle stratégie, aussi avantageuse que risquée, permet surtout de contourner les règles du fair-play financier.

Racheté après le départ forcé de son propriétaire russe, Roman Abramovitch, Chelsea est devenu le club le plus dépensier au monde. Désor­mais pilotés par le milliardaire américain Todd Boehly, les Blues sont toujours très présents sur le marché des transferts, avec déjà plus de 350 millions d’euros de recrues ces trois dernières années. Avec comme conséquence un sureffectif qui inquiète.
D’ailleurs, récemment, leur nouveau coach, Enzo Maresca, a balancé un avertissement très fort : «Je travaille avec 21 ou 22 joueurs depuis que nous sommes revenus des Etats-Unis, a expliqué l’entraîneur à propos de ses choix. Je ne travaille pas avec 42 ou 43 joueurs. Plus de 15 d’entre eux s’entraînent à part, ils ne sont pas avec l’équipe. Si on signe juste pour signer, je préfère que nous ne le fassions pas, parce que nous n’en avons pas besoin. Mais si nous signons des joueurs parce qu’ils pourront nous aider à nous améliorer, alors nous allons avoir besoin d’eux.» Un message assez clair.
hdiandy@lequotidien.sn