Promesse – Programme d’accélération de la cadence du développement : Bakel, Goudiry et Kédougou des priorités pour Mimi

Trois départements dans l’Est du pays seront des priorités dans le Programme d’accélération de la cadence du développement (Pacd) de la candidate déclarée, Aminata Mimi Touré. La candidate de la Coalition «Mimi 2024» l’a annoncé en marge de sa tournée dans ces contrées. Par Abdoulaye FALL –
Dans le cadre du Programme d’accélération de la cadence du développement (Pacd) de la candidate déclarée, Aminata Mimi Touré, les départements de Bakel, Goudiry, Kédougou et Salémata seront priorisés. «Ils seront logés à la bonne enseigne», a laissé entendre Aminata Touré qui était en tournée à Goudiry et à Bakel.
«Regorgeant d’énormes potentialités, ces contrées méritent d’être désenclavées et dotées d’infrastructures sociales de base pour amorcer leur développement. Des indépendances à nos jours, peu de choses seulement ont été apportées à ces contrées où tout ou presque y est urgence», a fait comprendre la candidate de la Coalition «Mimi 2024».
La situation des départements de Goudiry, Bakel, Salémata, Kédougou et autres, dans la grande région naturelle du Sénégal Oriental, semble préoccuper l’ancienne première ministre de Macky Sall. En visite à Bakel, après l’étape de Goudiry, elle s’est dit atterrée par les conditions de vie et d’existence des populations. Dans ces contrées, s’est offusquée Mimi Touré, il n’y a pas d’eau courante, en attestent, dit-elle, les échauffourées notées entre Forces de l’ordre et les populations de Kidira qui ne réclamaient juste que de l’eau. C’est inadmissible, en ce 21e siècle, s’étrangle-t-elle. «Et pour autant, on nous tympanise avec un Sénégal émergent. A Kidira, des échauffourées ont éclaté entre les populations et les Fds, occasionnant des arrestations. C’est regrettable. Les populations assoiffées ne demandaient que de l’eau. Voilà qu’elles sont brimées, matées, arrêtées. Un spectacle désolant», s’est plainte Mimi Touré.
Quid des routes ? C’est le parcours du combattant pour rallier certaines localités, s’offusque-t-elle. «Il n’y a pas de bonnes pistes, à plus forte raison des routes bitumées. Pis, note-t-elle, pendant l’hivernage, plusieurs villages dans le Bakel sont coupés du reste du pays. Aucune possibilité de passage. Les populations sont fatiguées dans ces zones. Les femmes, elles, sont très entreprenantes. Mais, elles ne sont pas accompagnées. L’accès à la terre, à l’eau, aux machines, demeure le goulot d’étranglement. Les paysans aussi rencontrent d’énormes difficultés pour écouler leurs productions faute de pistes de production. Tout ce qui fait qu’avec notre programme d’accélération de la cadence du développement, nous ferons du désenclavement de ces contrées une priorité. Le Sénégal ne se limite pas seulement aux grandes villes», déplore-t-elle.
«Le Sénégal des profondeurs fait également partie du pays et doit être aussi bien traité que les grandes agglomérations», martèlera l’ex-Pm.
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