Propos polémiques de la Première dame : Ces stars qui répondent à Brigitte Macron

Les propos de la Première dame après un spectacle de Ary Abittan ont déclenché des réactions outrées chez nombre de stars, qui transforment son insulte «sales connes» en hashtag militant.
Il va en falloir beaucoup, des services d’ordre, pour «foutre dehors» les «sales connes» qui militent «masquées» pour les droits des femmes. C’est ce que Brigitte Macron peut constater depuis qu’elle a tenu des propos insultants («s’il y a les sales connes, on va les foutre dehors») au Théâtre des Folies Bergère à Paris, dans les coulisses du spectacle du comédien Ary Abittan, déclaré non coupable du viol dont l’accusait une ancienne compagne (non-lieu confirmé en appel en janvier dernier). Ces derniers jours, l’insulte a été transformée en hashtag militant. Ainsi, Marion Cotillard a-t-elle partagé : «je suis une sale conne», écrit en blanc sur un fond noir, sur ses réseaux sociaux, et ajouté en légende de son post Instagram : «Et fière de l’être.» Un message salué par sa consœur Judith Godrèche, qui lui a souhaité la «bienvenue» en commentaire, ou encore la chanteuse Santa, qui a commenté le message d’un cœur rouge. Sans oublier les réactions de Elodie Frégé, Caroline de Maigret, Jeanne Damas ou encore Noémie de Lattre. Camille Kouchner, elle, a répondu : «Moi aussi.» Luana Belmondo lui a emboîté le pas, tout comme l’actrice Vahina Giocante, qui célèbre «les merveilleuses connes que nous sommes».
Les «sales connes» Marie Darrieussecq, Clara Luciani et Lio
L’écrivaine Marie Darrieussecq a, quant à elle, partagé en story une photo d’elle accompagnée du message : «Bonjour Brigitte Macron. La sale conne vous salue #salesconnes.» Clara Luciani est, de son côté, «d’humeur sale conne», alors qu’elle a ressorti une biographie de la chanteuse Nico au milieu de ses partitions de musique. Romane Bohringer s’affirme, elle aussi, en «sale conne», écrit au feutre noir sur sa main. Quant à Lio, elle a choisi un dégradé de couleurs pour faire passer le même message. Une façon de rappeler qu’en France, entre 2012 et 2021, 94% des plaintes pour viol ont été classées sans suite, selon une étude de l’Institut des politiques publiques, 83% des victimes de violences sexuelles sont des femmes, un chiffre qui s’élève à 91% dans le cas de violences conjugales.
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