Pour lutter contre les violences que rencontrent les femmes dans le cadre de leur travail, Amnesty International et l’Association des femmes domestiques misent sur la formation. Ces deux entités vont essayer de mettre en place des mécanismes pour améliorer les conditions de ces femmes.

Le mois de mars, communément appelé mois des femmes, est une occasion pour elles de soulever beaucoup de questions, qui les interpellent. C’est le cas de l’Association des femmes domestiques et la section sénégalaise d’Amnesty International qui ont organisé un atelier de réflexion pour améliorer les conditions de ces femmes. Selon Daba Ndour, présidente de ladite association, la formation doit être le pilier essentiel pour ces femmes qui rencontrent beaucoup de problèmes dans leur travail : «Nous l’association des femmes domestiques, ce que nous voulons ? C’est un centre de formation car ces femmes connaissent leurs droits mais ne connaissent pas leurs devoirs. Ces femmes doivent être formées dans leur travail pour ne pas céder à la tentation. Nous nous battons contre les harcèlements sexuels perpétrés le plus souvent par le mari de la patronne ou le frère de celui-ci…». C’est dans ce sens que Sofiètou Ndao, membre du Bureau exécutif d’Amnesty International, parle de partenariat avec elles pour voir dans l’avenir «ce que nous pourrons faire pour elles». Cependant, Mme Ndao invite l’Association de femmes domestiques à s’associer avec une centrale syndicale pour «pouvoir négocier avec l’Etat et mieux réclamer leurs droits». A l’en croire, les conclusions de cet atelier vont permettre de voir «comment est-ce que nous pourrons faire dans l’avenir pour mieux collaborer avec les centrales syndicales et ces associations pour dérouler un plan d’actions qui nous permettra de scinder cette question spécifique qui est la situation des femmes dans le milieu socio-professionnel».
Stagiaire