La sécurité des femmes et des enfants dans les réseaux sociaux préoccupe davantage le ministre de l’Economie numérique et des télécommunications. En effet, ledit ministère, en partenariat avec Facebook, a organisé hier un atelier d’échange sur la sécurité des femmes et enfants en ligne. Selon le secrétaire général du ministère, cet atelier entre dans le cadre de la mise en œuvre des actions prioritaires du gouvernement visant à renforcer la sécurité des enfants en ligne et des utilisateurs, y compris les femmes. Yoro Moussa Diallo de poursuivre : «Cet atelier qui vise le renforcement les capacités de ces femmes en ce qui concerne l’usage de l’internet vient à son heure» car, explique-t-il, le gouvernement du Sénégal, à travers les stratégies de cyber-sécurité et celles élaborées au niveau du département du ministère de l’Economie numérique, vise à renforcer les capacités des utilisateurs d’internet, surtout les enfants et les femmes. Ces dernières, selon M. Diallo, constituent la couche qui utilise le plus internet dans le monde. «Nous avons un chiffre assez éloquent parce que les études ont montré que 53% des femmes utilisent Facebook et 47% pour les hommes», détaille M. Diallo. Par conséquent, poursuit-il, il est important de renforcer les capacités de ces femmes parce qu’étant les premières victimes des harcèlements et de toutes sortes d’infractions commises à travers internet.
Pour sa part, la responsable des politiques publiques de Facebook pour l’Afrique francophone soutient que Facebook et ses plateformes comme Whats­App, Instagram constituent des outils importants de développement économique, mais également d’engagement social. Madame Ndèye Ndiaye rappelle par ailleurs que Facebook a mis des politiques très solides pour faire face aux fake news. Il s’agit, d’après elle, de la politique de «fact checking» qui permet de vérifier les informations laissées sur la plateforme Facebook et de les déclasser de telle sorte que moins d’individus les voient.
Stagiaire