Qatar 2022 A moins d’une semaine de la compétition : Un rapport de Fifpro alerte sur les cadences infernales

A la veille du début de la Coupe du monde au Qatar, le Syndicat mondial des joueurs, Fifpro, souligne, dans un rapport, la surcharge de travail des joueurs.
Les joueurs des sélections brésilienne et portugaise ont été les plus sollicités depuis le mois d’août, parmi les équipes participant à la Coupe du monde au Qatar, selon un rapport du Syndicat mondial des joueurs (Fifpro), publié mardi, qui pointe du doigt les cadences infernales du calendrier international. Selon Fifpro, le Brésil et le Portugal cumulent ainsi environ 30 000 minutes de jeu chacun depuis le mois d’août dernier, soit le double de nombreuses nations qualifiées pour la Coupe du monde. A l’autre bout du spectre, l’Arabie saoudite occupe la dernière place avec 10 000 minutes de jeu. Une «sous-charge» qui s’explique par la brièveté de son championnat domestique, qui n’a commencé que fin août pour s’arrêter mi-octobre.
«Pas de préparation, pas de récupération», insiste cette étude qui prend l’exemple des joueurs de Premier League. Lors des quatre précédentes éditions de la Coupe du monde, au moins 30 jours séparaient leur dernière journée de championnat du début du tournoi mondial ; une durée tombée à sept jours pour cette Coupe du monde au Qatar. Idem pour la récupération : de 26 jours avant la reprise du championnat anglais après la finale de la Coupe du monde en Russie, cette période sera réduite à huit jours à l’issue de la finale 2022.
De nombreux facteurs susceptibles de compromettre la santé des joueurs
Depuis le début de la saison 2021-2022, chaque joueur de l’Equipe nationale portugaise «a joué en moyenne 5200 minutes, soit l’équivalent de 58 rencontres de 90 minutes», pointe le rapport, qui «souligne l’extrême surcharge à laquelle sont confrontés certains joueurs, en particulier ceux qui évoluent dans des clubs en Europe ou en Amérique du Nord et du Sud».
«Le chevauchement des compétitions, les matchs consécutifs, les conditions météorologiques extrêmes, une période de préparation condensée et un temps de récupération insuffisant sont autant de facteurs susceptibles de compromettre la santé et les performances des joueurs», souligne le rapport.
Avec lequipe.fr