Alors que la Fédération française (Fff) s’était déjà montrée favorable au projet, à la grande satisfaction d’Amnesty International, la Fédération internationale (Fifa) s’est également dit «intéressée» par la mise en place d’un fonds d’indemnisation des victimes d’accident de travail sur les chantiers de la Coupe du monde au Qatar, qui débutera dans un peu plus d’un mois (20 novembre-18 décembre).
«Il est important d’essayer de voir que quiconque ayant subi une blessure en raison de sa participation à la Coupe du monde, cela soit en quelque sorte réparé», a déclaré son Secrétaire général adjoint, Alasdair Bell, ce jeudi, devant les parlementaires du Conseil de l’Europe, lors d’une audition sur la protection des droits des travailleurs au Qatar.

«Cela nécessite une structure, des règles et une gouvernance»
«Ce n’est pas la chose la plus simple à mettre en place, cela demande de la réflexion, a-t-il poursuivi. Cela nécessite une structure, des règles et une gouvernance», mais «c’est certainement quelque chose que nous souhaitons faire progresser», a ajouté le dirigeant.

L’idée d’un fonds d’indemnisation des ouvriers ayant travaillé sur les chantiers de la compétition a été portée ces derniers mois par plusieurs organisations de défense des droits humains, qui ont appelé les sponsors du Mondial à soutenir l’initiative. Le Qatar a mis en place des systèmes d’indemnisation des travailleurs, mais ces mesures ont tardé et n’ont pas bénéficié à tous, selon l’Ong.
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