Walid Regragui s’est exprimé, en conférence de presse, sur le quart de finale de la Coupe du monde 2022 qui opposera le Maroc au Portugal, ce samedi. Le coach des Lions de l’Atlas ne veut pas changer de discours et estime que son équipe sera difficile à battre, avec l’objectif de déjouer les pronostics et statistiques.

Interrogé sur la difficulté de battre le Portugal, considéré l’un des favoris, Walid Regragui a déclaré en conférence de presse que son équipe sera difficile à battre et que ses joueurs vont donner le maximum pour écrire à nouveau l’histoire.

«A ce stade de la compétition, tout le monde analyse tout le monde. Nous avons nos points faibles et on se focalise sur ce que l’on sait faire. On va essayer de mettre un plan en marche pour créer la surprise. On essaye de s’améliorer à chaque match. Le Portugal est le favori et nous sommes le petit caillou dans la chaussure. Mon discours ne va pas changer, on va être compliqué à battre», a-t-il déclaré, avant d’évoquer le soutien du peuple arabe et africain.

«On représente d’abord le Peuple marocain et ensuite le peuple arabe et africain. On ressent toute l’énergie positive qui émane des supporters, aussi bien arabes qu’africains», a ajouté le coach des Lions de l’Atlas.

Concernant les blessures, Walid Regragui a déclaré que «lors du début de la compétition, on a eu beaucoup de blessures, de malades. Tout le monde n’est pas à 100%. Nayef Aguerd, on va attendre demain (aujourd’hui) pour trancher. Mais on a 26 joueurs, si on a un blessé, un autre entrera et donnera tout pour l’équipe. Dari, Banoun, Yamiq peuvent faire le job». Avant d’ajouter : «peu importe qui va rentrer, on va donner le maximum et on n’aura pas d’excuse. Celui qui va rentrer, donnera le maximum, que ce soit Nayef Aguerd, s’il peut jouer, ou un autre. Dans l’état d’esprit, les joueurs sont à 100%», ajoute-t-il.
Se disant heureux des retours sur le parcours des Lions de l’Atlas et du soutien des supporters, Regragui n’en oublie pas pour autant l’essentiel : la victoire avant tout.

Concernant les critiques de certains médias sur la façon de jouer des Marocains face à l’Espagne, l’ancien du Wac a répondu : «On a beaucoup couru contre l’Espagne. On m’a critiqué car j’ai laissé le ballon à l’Espagne. Personne ne peut prendre la possession à cette équipe. Je n’ai pas compris les critiques de la presse européenne sur la manière de jouer du Maroc.»

«Ils auraient préféré qu’on prenne la balle et qu’on pleure à la fin peut-être. Demain, nous jouerons de la même façon, mais on ne laissera pas le ballon totalement. On a notre plan pour les mettre en difficulté inchallah», a-t-il ajouté.