Après six années de gouvernance de Son Excellence Monsieur Macky Sall, Président de la République, il demeure constant que le bilan est largement positif, mais pas assez défendu par les militants de l’Alliance pour la République, et au-delà, la coalition Benno bokk yaakaar, comme aime à le rappeler le président de la République lui-même. Voici quelques éléments du bilan sur l’énergie qui serviront à constituer des éléments de langage pour mieux défendre la politique du Président Sall dans le secteur de l’Energie, face à une opposition désemparée faute de programme à proposer aux Sénégalais.
Dans ledit secteur, un bond en avant extraordinaire a été noté, ayant comme soubassement la nouvelle vision dans le secteur impulsée par le Président Macky Sall, avec le mix énergétique et la planification comme stratégie principale. C’est cela qui a valu les résultats probants enregistrés depuis son avènement à la tête du pays.
L’un des instruments de mesure marquant une satisfaction auprès des populations est certainement la distribution de l’électricité dans les foyers. C’est ainsi que la coupure d’électricité est passée de plus de 900 heures en 2011 à 66 heures en 2017, avec un taux de disponibilité de l’électricité de 99% dans les maisons, soit 5,5 heures de coupure/mois, 1h/semaine, 19 minutes/jour sur toute l’étendue du territoire national.
La maitrise de l’énergie est de plus en plus opérante avec l’installation de plusieurs centrales solaires et une centrale éolienne sous le magistère du Président Sall (Malicounda 20Mw en 2016, Mérina Dakhar, Tivaouane 20Mw en 2017, Bokhol 20Mw en 2016, la centrale hydro-électrique de Félou pour 15Mw pour le Sénégal dans le cadre de l’Omvs, Diamniadio 2Mw).
La mise en œuvre a permis la baisse du coût de production de l’électricité, passant de 101,92 F Cfa/Kwh en 2012 à 55,26 F Cfa/Kwh à fin 2016, entrainant ainsi une baisse de 10% des tarifs de l’électricité pour les foyers sénégalais à partir du 1er janvier 2017. La réhabilitation des infrastructures existantes est au cœur de la politique énergétique, comme la rénovation de la centrale de Kahone, du groupe 804 de Boutoute, l’acquisition de 5 groupes électrogènes pour la région de Kolda pour 5 Mw mis en service le 29 novembre 2014, l’extension des centrales de la Senelec fonctionnant au fioul lourd à Bel air, Kahone et Boutoute pour 45,3 milliards, etc.
En 2012, la production totale depuis l’indépendance dans tout le territoire national était de 674,5Mw, alors qu’au 31 décembre 2016, elle est passée à 848Mw, d’où 173,4Mw produits par le régime du Président Sall. De 2012 à 2016, le Sénégal a produit en moyenne 43,35Mw/an.
Il est à noter que la tendance haussière de la production nationale va s’intensifier avec à terme 943,4Mw supplémentaires d’ici à juillet 2019, avec les centrales à charbon de Sendou (125Mw) et Mboro (300Mw), les centrales solaires de Kahone (20Mw), Mérina Dakhar, Tivaouane (20Mw), Santhiou Mékhé (20Mw), Sakal (20Mw), Ipp Solaire programme scaling solar en 2018 (100Mw), Diass (15Mw), la centrale éolienne de Taïba Ndiaye (150Mw entre janvier 2018 et juillet 2019) ; sans compter les réalisations en cours au niveau de l’Omvs qui viendront booster considérablement la production, et les efforts considérables dans le transport/distribution de l’électricité par le renouvellement d’infrastructures vétustes par de nouvelles. En juillet 2019, la production sera de 943,4Mw, avec une moyenne de 134,77Mw/an depuis 2012.
Cette production fulgurante a un impact considérable sur la population, à travers l’électrification rurale qui passe de 1648 villages en 2012, à 3173 villages en 2016, représentant une progression de 92,5%, soit 1525 villages supplémentaires électrifiés. Le ratio est de 381 villages/an en 4 années de 2012 à 2016. Il s’y ajoute la vulgarisation de la technologie du biogaz en milieu rural, avec 10 000 ménages ruraux, cantines scolaires et daaras qui ont accès plus facilement à une énergie de cuisson propre. C’est un programme qui contribue à la réduction de la pauvreté en milieu rural par la création d’emplois non agricoles, avec l’émergence de corps de métiers (artisans et maçons biogaz pour la construction de bio digesteurs ou la fabrication d’accessoires ou de pièces détachées).
Toujours dans le cadre du Plan Sénégal émergent, l’objectif du gouvernement est d’arriver à l’accès universel à l’électricité en 2025 avec un objectif intermédiaire en 2020 de 60% d’électrification rurale dont 30% par département.
Avec ces résultats plus que réconfortants, le Sénégal s’inscrit inéluctablement sur la rampe de l’émergence, et le Président Macky Sall a, comme il l’a dit, une longueur d’avance sur ses adversaires de l’opposition qui sont plutôt dans la désinformation et les diatribes stériles.
Nous reviendrons dans la deuxième partie sur les hydrocarbures et les mines, afin de mettre en lumière le travail remarquable abattu dans le secteur de l’énergie depuis 2012.

Augustin Hamad NGOM
Manager Spécialiste en Passation des Marchés
Enseignant/ Consultant en Marchés publics et Marketing
Membre du Comité scientifique des cadres de l’Apr (Ccr)
Conseiller municipal à Ndiaganiao et Conseiller départemental à Mbour
ngomaugustin@gmail.com