Le G7 a tenu une conférence de presse hier, au cours de laquelle il a annoncé un débrayage le 15 octobre suivi d’une grève générale le lendemain, pour dénoncer le non-respect des engagements pris par le gouvernement concernant notamment la question des décisionnaires. En conférence de presse, le ministre de l’Education nationale a voulu rassurer les syndicalistes. Selon Moustapha Guirassy, décision a été prise de vider cette question des décisionnaires avant le 1er janvier prochain. M. Guirassy, qui assure que dans les prochains jours le décret sera signé pour aller dans le sens de rendre effective cette directive, soutient que c’est une excellente nouvelle pour tous les enseignants qui réclament ce changement depuis «une décennie». Et d’indiquer à l’endroit des syndicalistes : «Ils peuvent enlever le rouge parce que la décision a été prise. Il est aussi important de connaître le sens du Pacte social : ce n’est pas en réalité entre le gouvernement et le monde syndical, c’est un pacte je dirais même national. On a trouvé une situation, nous devons nous unir avec beaucoup de lucidité, avec beaucoup de générosité, pour dépasser cette situation.»
Lors de cette rencontre avec la presse, Moustapha Guirassy a fait également savoir que le passif des arrêtés concernant la carrière des enseignants a été soldé. «Concernant les passifs, tout ce qui trainait pendant 5 ans, ça a été réglé en 3, voire 4 mois. Au moment où on se parle, il n’y a aucun passif, aucun arrêté en souffrance, si ce n’est les Os qui doivent être signés pour déployer le personnel sortant dans les écoles. Tous les arrêtés ont été traités, il n’y a aucune lenteur à ce niveau en ce qui concerne les enseignants», a-t-il déclaré. Le ministre de l’Education, avec ces avancées, espère que les syndicats du G7 vont surseoir à leur mot d’ordre. «Le G7, avec l’annonce que je viens de faire, ils doivent enlever le rouge pour arborer le blanc. Ils sont assez responsables et je pense qu’ils vont faire un post pour dire qu’ils ont entendu ce qui a été dit par le ministre de l’Education nationale», a-t-il souhaité.