Question écrite au ministère de la Santé par la députée Ndialou Bathily : Le sort de Talibou Dabo au cœur du débat

Le sort du Centre Talibou Dabo (Ctd) préoccupe la députée Ndialou Bathily, membre de la Coalition Benno bokk yaakaar (Bby). Réclamant plus d’attention à l’égard dudit centre, l’honorable députée a adressé une question écrite au ministère de la Santé et de l’action sociale.
Par Amadou MBODJI – La députée Ndialou Bathily, membre de la Coalition Benno bokk yaakaar (Bby), adresse un questionnaire écrit au ministère de la Santé et de l’action sociale sur la situation du Centre Talibou Dabo. Enregistrant «ces derniers jours beaucoup de perturbations», la députée Ndialou Bathily estime que cette structure «mérite l’attention particulière du ministère de la Santé». «Parce que le Centre Talibou Dabo (Ctd) de Grand-Yoff est la seule structure publique d’éducation et de réadaptation pour les enfants handicapés physiques, moteurs et des personnes en situation de handicap. M. le ministre, la protection des groupes vulnérables, qui constitue un des piliers de l’axe prioritaire numéro trois (3) du Projet (le capital humain et la qualité de vie), inclut l’éducation et la formation de qualité pour ces derniers», mentionne l’honorable députée. «Actuellement le personnel, en mouvement de grève, revendique, selon leur représentant syndical, quatre mois d’arriérés de salaire et 19 mois d’arriérés de motivations. Le Ctd bénéficie-t-il assez de subventions du Msas pour couvrir ses charges, vu le caractère social ? Si oui, sont-ils à jour ?», demande la députée. «En dernier lieu, nous voulons savoir, M. le ministre, ce qui retarde l’érection du Centre Talibou Dabo au statut d’Etablissement public de type 1(Eps1) comme il a été prévu», s’enquiert-elle.
Auparavant, l’honorable députée Ndialou Bathily a été saisie par des jeunes par rapport aux tracasseries auxquelles ils font face auprès des ambassades pour l’obtention du visa. Ce qui avait valu à la députée d’adresser au président de l’Assemblée nationale, une question écrite sur les difficultés rencontrées par les Sénégalais dans ce cas de figure. «Depuis quelque temps, nous sommes interpellée, en tant que représentante du Peuple, par les jeunes sur une pratique constatée dans le processus de demande de visa de nos concitoyens dans les ambassades. En effet, pour déposer une demande de visa dans les ambassades, il faut préalablement avoir un rendez-vous. Alors, il se trouve que pour avoir ce rendez-vous, il est demandé à l’usager de payer des sommes allant de 200 mille à trois 300 mille F Cfa juste pour avoir une date, et cela ne garantit même pas le dépôt, encore moins l’obtention du visa», dénonce Mme Cissé.
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