Animée par Aurélie Charon et Caroline Gillet, Radio live devient réelle et abandonne les échanges sur les réseaux sociaux pour le live. Samedi dernier, le petit groupe a mis en scène un Syrien Karam et trois natifs du Sénégal, Socrate, Sylvie et Roukaya. Les jeunes se sont rencontrés sur la scène théâtrale de l’Institut français de Dakar.

Radio live est une radio dirigée par Aurélie Charon et caroline Gillet qui a été créée dans le but de réunir, à un même endroit, au même moment des personnes avec l’idée de dérouler leurs histoires.
Aurélie Charon et sa collaboratrice ont dévoilé le courage de ces individus d’origines diverses, qui ont aguerri leur personnalité après avoir été obligés de quitter leur pays et ou leur village natal à l’adolescence, pour des raisons de stabilité politique ou d’incompréhension de leur entourage.
Au menu de la cérémonie, le vécu de ces jeunes. C’est un vécu assez frustrant et traumatisant, car certains ont été rejetés par leur famille pour avoir combattu le mariage précoce et l’excision des femmes dans leur région et leur pays. C’est le cas de Sylvie.
«J’ai été rejetée par les membres de ma famille, lorsque j’ai dénoncé mon oncle dans ma structure, de vouloir marier ma cousine qui était très jeune», déclare-t-elle.
L’évènement a été l’occasion pour Karam, jeune Syrien d’origine palestinienne, vivant à Marseille, de s’exprimer. Ce dernier a été contraint de quitter son pays, car selon son père, la situation politique du pays devenait instable et son avenir était incertain.
Durant la cérémonie, Amélie Bonnin, membre de la communauté Radio live, a illustré l’histoire de Karam et des autres par la poésie, les vidéos et les images graphiques. Et pour l’ambiance, Aïda Sop s’est chargée d’égayer le public sur le titre Bop se bop et Mina a assuré la partie rap de la soirée.
Stagiaire