Le député Guy Marius Sagna, fraîchement réélu sur la liste de la Coalition Pastef, se fait de nouveau l’avocat des travailleurs du Fonds d’entretien routier autonome (Fera). Il a plaidé encore en faveur de ces derniers pour que le gouvernement leur paie les arrières de salaires qu’il leur doit.

Par Amadou MBODJI – Défendre la cause des travailleurs était un de ses chevaux de bataille durant la XIVème législature, qui était arrivée à son terme le 12 septembre dernier, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale prononcée par le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il s’était illustré, lors de cette précédente législature, par ses nombreuses questions écrites adressées d’abord aux membres des gouvernements sous le règne du Président Macky Sall, avant de se prêter au même exercice avec les ministres qui composent le gouvernement dirigé, depuis le 5 avril dernier, par le Premier ministre Ousmane Sonko.

La nouvelle Assemblée nationale n’est pas encore installée que le député Guy Marius Sagna, nouvellement réélu sous la bannière de la Coalition Pastef, se rappelle au bon souvenir des gouvernants. Ainsi, le paiement des arriérés de salaires de travailleurs du Fonds d’entretien routier autonome (Fera) est ce que réclame de nouveau le parlementaire réélu, Guy Marius Sagna.

L’activiste interpelle les ministres compétents sur le sujet en question et les convoque à l’Assemblée nationale, à travers une note. «Les ministres concernés devront expliquer à l’Assemblée nationale pourquoi il se pose encore le problème des travailleurs du Fonds d’entretien routier autonome (Fera) et des jeunes du Service civique national, qui courent après des mois d’arriérés de salaires», mentionne M. Sagna.

Mohamed Sagna (l’autre nom du député depuis qu’il s’est converti à l’islam) dénonce le traitement réservé aux citoyens sénégalais dans les ministères. Il ne manque pas, à ce propos, d’évoquer le fonctionnement du service public au Sénégal.

«Dans les ministères aussi, accueillir, répondre, suivre un dossier d’un citoyen relève de pratiques néocoloniales. Beaucoup de travailleurs des ministères pensent que les citoyens doivent les supplier, ramper devant eux. Or, l’Etat -pas néocolonial- doit être aux petits soins des citoyens dans sa manière de leur parler, de les accueillir, de les traiter», a recommandé le futur acteur de la XVème législature qui devrait démarrer d’ici quelques semaines. Et ce, après la proclamation définitive des résultats des élections législatives anticipées du 17 novembre dernier par le Conseil constitutionnel.
Guy Marius Sagna – ambodji@lequotidien.sn