Les Organisation de la société civiles (Osc) sénégalaises ont de nombreux défis à relever pour continuer à exister. Selon une étude menée par le cabinet Gérad, les Osc locales ont une faible compétitivité et vivent dans une précarité. L’étude, partagée hier, a ciblé les Osc ayant le statut d’Association, d’Ong, de Gie, de Coopérative et de Fédération. Et les secteurs de la santé et de l’éducation restent leurs domaines privilégiés d’intervention, là où les partenaires financiers favorisent les domaines de la santé, de la sécurité, de la lutte contre la pauvreté et de l’éducation, selon près 63% des Osc enquêtées. «Toutefois, les montants de financement des Osc sont dans une forte tendance de baisse comparée à la situation qui a prévalu jusque vers les années 2000», dévoile l’analyse. Les difficultés d’accès aux financements se manifestent, selon la même source, par un nombre croissant d’Osc restées sans financement au cours des cinq dernières années, une réduction du nombre de projets financés, l’insuffisance des volumes de financement accordés, la réduction de la durée d’exécution des projets. Celles qui bénéficient de financements, d’après les résultats de l’étude, sont les Osc du Nord, les mouvements citoyens et quelques organisations d’envergure nationale. L’enquête a en outre révélé un faible niveau d’intervention financière de l’Etat et des collectivités territoriales. Pour faire face à cette situation, les Osc font recours aux financements innovants tels les fonds issus de la responsabilité sociétale d’entreprise, le fonds vert, entre autres. Les principales sources de financement des Osc restent l’Etat et ses démembrements, les Ong internationales, les fondations, les partenaires bilatéraux et multilatéraux, les conventions et les programmes mondiaux ainsi que les collectivités territoriales. ksonko@lequotidien.sn
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