Les sorties, dimanche, des candidats Idrissa Seck de la coalition «Idy 2019» et Ousmane Sonko de «Sonko président» contre le Groupe futurs médias (Gfm) et la télévision privée 2Stv ne sont pas du goût de la section Synpics/Gfm. Cette structure a réagi hier à travers un communiqué rendu public pour condamner «avec vigueur les propos grossiers et irresponsables des candidats Ousmane Sonko et Idrissa Seck». «La section Synpics/Gfm condamne les accusations sans fondement de Ousmane Sonko et de Idrissa Seck», tient à déplorer la structure dans son document. Elle «engage la responsabilité de ces leaders dans toute agression qui pourrait survenir contre les journalistes du Groupe futurs médias.»
La section Synpics/Gfm qualifie cette attitude des deux candidats de l’opposition d’«entreprise de discrédit à l’égard d’une corporation qui, de par son travail de terrain, se veut sentinelle de la démocratie».
Face à ce constat, la section Synpics/Gfm a décidé d’apporter «tout son soutien aux maisons de presse incriminées, singulièrement aux journalistes de Gfm». A propos de ces derniers d’ailleurs, la section Synpics/­Gfm «les félicite du remarquable travail de terrain effectué et les invite à poursuivre ce travail».
A la Direction générale de Gfm, la section Synpics/Gfm «invite à prendre toutes les mesures adéquates pour assurer la protection de ses journalistes».
«En conférence de presse conjointe, dimanche, après la fermeture des bureaux de vote, les deux leaders ont réduit le travail de terrain et de couverture des journalistes en un traitement tendancieux de l’information», rappelle le communiqué de la section Synpics/Gfm. Qui précise que «l’un des candidats, notamment Ousmane Sonko» est allé «jusqu’à jeter à la vindicte populaire les travailleurs du Groupe futurs médias et ceux de la 2Stv». Ce dernier, pour rappel, avait accusé nommément la 2Stv, Gfm et la presse française, dans une déclaration faite devant la presse, dimanche, «de transmettre de manière tendancieuse pour préparer l’opinion à l’annonce d’une victoire de Macky Sall au premier tour». Ce dernier a présenté ses excuses hier à la 2STv, mais maintient toujours ses accusations contre le Groupe futurs médias (Gfm).
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