Djamel Belmadi n’a pas fui ses responsabilités en conférence de presse après la défaite de ses poulains. «La prochaine rencontre sera une rencontre difficile. La Côte d’Ivoire est une bonne équipe et ils ont de grosses individualités. On ne s’attendait pas à avoir 1 point après 2 matchs. Bien sûr, on n’acceptera pas d’être éliminé de ce tournoi sans tout donner. Il n’y a pas toujours des réponses rationnelles à tout. On peut dominer outrageusement sans marquer ou prendre de point et on peut en parler pendant des heures. On se crée des occasions mais aucun ballon ne veut aller au fond. Leur corner n’est même pas repris, c’est un ballon qui traîne et ils marquent. Que voulez-vous ? On est dans le dur, dans la difficulté. Après une grosse période de vaches pleines, on est dans une période de vaches maigres. L’ensemble du match montre à quel point notre équipe se portait vers l’avant. Appelez ça comme vous voulez, de la malchance ou de la maladresse.»
Et le coach des Fennecs de poursuivre : «je leur ai dit que je suis encore plus peiné pour le fait que leurs efforts ne soient pas récompensés, de par le résultat, et la série de 3 ans qui s’arrête soudainement, a continué le technicien. J’ai dit aux joueurs de ne jamais parler à chaud mais j’avais envie de leur parler. J’ai vu un groupe de coéquipiers, de compatriotes et de frères peinés, frustrés et presque abattus. Le monde va s’abattre sur nous. J’en prends largement la responsabilité là-dessus. On doit y croire. La Côte d’Ivoire est une grosse équipe mais ça ne sera pas insurmontable. Tant que je ne suis pas mort je vais y croire. Je leur ai rappelé 2018. Ils étaient tous là. Qu’est-ce qui était plus difficile ? Se relever à ce moment-là ou maintenant après 3 ans de travail ? On voulait avoir la série mondiale mais on est deuxième ou troisième. Cette série occupe nos pensées et c’est normal. Mais maintenant, il y a autre chose à aller chercher, et c’est la qualification», a conclu le sélectionneur algérien.