La Plateforme des femmes pour la paix en Casamance magnifie «l’élan d’apaisement du climat social et politique» qui a commencé avec la libération de Ousmane Sonko, placé sous contrôle judiciaire. Elle salue la «responsabilité» des leaders politiques, religieux et de la société civile appelant au «calme». Dans un communiqué, cette organisation n’a pas manqué de citer les «actes symboliques» comme «l’accolade entre policiers et manifestants à la Médina, la marche pacifique des femmes aux côtés des jeunes à Ziguinchor, l’image de ce jeune homme sur le monument de la paix à la place Jean Paul II brandissant le drapeau du Sénégal». La Plateforme des femmes pour la paix en Casamance, ayant vécu depuis 1982 les affres du conflit en Casamance, souhaite «que la paix et la stabilité soient maintenues et nourries dans toutes les régions du Sénégal». Selon l’organisation, durant les périodes de tensions, des images frappantes n’ont cessé de montrer que le visage du Sénégal «réside dans la fraternité et la paix». Elle ajoute : «On ne connaît mieux la valeur de la paix qu’après avoir vécu les conséquences de l’instabilité. Et ces jours passés, notre pays a failli basculer dangereusement.»