«C’est une grande déception. Dans un pays de démocratie, on ne doit pas arrêter des citoyens parce qu’ils exercent leur droit de manifester. L’arrêté Ousmane Ngom est illégal. Un acte administratif qui est fondé sur un autre acte administratif, ne doit pas être opposé aux citoyens. L’arrêté du préfet repose sur l’arrêté Ousmane Ngom. Par conséquent, la base de l’interdiction est illégale. On va se concerter pour mettre en place une stratégie. Nous nous battrons pour qu’ils soient entendus dans le fond le plus rapidement possible, et qu’ils puissent bénéficier d’une liberté provisoire. C’est une urgence absolue. Ils doivent d’abord être entendus par le Doyen des juges sur le fond. Babacar Diop, sa place est la Fac et non dans une prison. Il doit être dans les amphis pour corriger des copies et encadrer des étudiants. C’est vraiment regrettable qu’on mette en prison la jeunesse de notre pays sur la base d’un arrêté manifestement illégal. Pour le moment, ils poursuivent leur grève de la faim.»