Le pool des avocats du candidat Macky Sall «apprécie à sa juste valeur la décision rendue par le Conseil Constitutionnel». Me Ousmane Sèye et Cie estiment, en effet, que les 7 «Sages» ont statué sur «les pièces produites par chaque candidat» et ont «suffisamment motivé» leur décision déclarant irrecevables certaines candidatures «conformément aux dispositions pertinentes du Code électoral». De la même manière, ils soulignent que la loi sur le parrainage est un «examen populaire pour ceux qui briguent le suffrage universel et confère une légitimité certaine aux candidats admis». Parce que, indique le communiqué, «il est aujourd’hui sûr, qu’en l’absence de cette loi, le déroulement de l’élection présidentielle serait hypothéqué par des candidats illégitimes mus par la déstabilisation du pays» et qui «ne cessent d’ailleurs d’appeler au soulèvement populaire».
Par ailleurs, les conseils du Président Sall se désolent de la lettre adressée par des «soi-disant experts juristes, français et sénégalais qui méconnaissent totalement les règles qui régissent le processus électoral au Sénégal jusqu’aux conditions de saisine du Conseil Consti­tu­tion­nel». Me Sèye et ses camarades parlent de «lettre commanditée qui rappelle le cas de Guy Carcassonne sur le 3ème mandat du Président Abdoulaye Wade». Ce constitutionnaliste français, décédé, avait été consulté par Idrissa Seck à l’époque.
hamath@lequotidien.sn