Malick Gakou, leader du Grand parti, a eu à se prononcer sur les inondations qui ont notamment affecté la banlieue de Dakar. L’ancien ministre ne veut pas condamner la politique mise en place par le gouvernement du Président Sall. Il estime néanmoins qu’il est difficile de parler de réussite en l’espèce.

Le responsable du Grand parti, Malick Gakou, après une très longue absence de son fief, a profité d’une cérémonie de remise de dons à un poste de santé de la banlieue, pour se prononcer sur les inondations qui sévissent dans toutes les localités du Sénégal. Le leader du Grand parti (Gp) a fait face aux journalistes sur cette question : «Si vous vous rappelez bien, j’avais initié un téléthon qui avait mobilisé plus de 100 millions de francs Cfa. Et en son temps, on avait mobilisé des motopompes et d’autres matériels pour accompagner les collectivités locales, mais aussi les populations face à la problématique des inondations. C’est une problématique complexe et difficile, comme vous le savez, dans notre banlieue et un peu partout au Sénégal.» Le leader du Grand parti indique, entre autres causes de ce phénomène, le fait que le Sénégal connaît une urbanisation sauvage, surtout en périphérie. C’est la raison pour laquelle, assure-t-il, que toutes ces années durant, en période d’inondations, «nous n’avons cessé d’être auprès des populations puisque nous sommes des enfants de la banlieue».
L’ancien ministre a par ailleurs déclaré qu’aujourd’hui, avec les problèmes de ces inondations qui touchent tous les pays du monde, il lui serait difficile de parler d’échec. Néanmoins, concernant les 750 milliards de francs Cfa injectés dans la lutte contre les inondations, il dit : «Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a pas de réussite. Autant m’est-il difficile de parler d’échec parce que je ne connais pas les fondements de ce plan qui a été mis en valeur. Mais je ne peux pas parler de réussite en voyant les conséquences des inondations, particulièrement dans la banlieue. Et tout le monde voit aujourd’hui que les populations continuent à souffrir.»