Par Justin GOMIS – 

L’horizon s’assombrit au parti dissous Pastef. Les nuages, qui s’amoncellent  au-dessus de la tête de son leader, n’augurent pas de lendemains meilleurs pour lui et ses partisans. D’après L’Observateur, qui a donné l’information dans son édition d’hier, «Ousmane Sonko ne sera pas candidat à l’élection présidentielle de février 2024. Il est radié des listes électorales», a écrit ce canard. Une information qui sonne mal dans les oreilles des membres du parti dissous Pastef.
D’après Me Abdoulaye Tall, «la constitution de Ousmane Sonko dans les listes électorales est bien régulière. Il est éligible et électeur», a-t-il fait savoir sur les ondes de la radio Rfm. Avant d’indi­quer que la procédure le concernant est toujours pendante devant la Justice.
A l’en croire, dans l’affaire de Sweet Beauté où leur leader est condamné à 2 ans assortis de sursis, pour corruption de la jeunesse, «tout est anéanti dès son arrestation par le Tribunal. Suffisant pour la robe noire, d’annoncer une riposte appropriée» à  ce qu’il qualifie «d’injuste». En tout cas, les membres du parti dissous Pastef ne veulent pas qu’on enterre leurs ambitions présidentielles.
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