La Société africaine de raffinage (Sar) est «dans les dispositions pour la continuité régulière et sécurisée de la fourniture de produits pétroliers». Ces assurances sont de Serigne Mboup. Pour prendre le contre-pied de la presse qui a fait écho d’un certain nombre de difficultés qu’aurait connues la société ces derniers moments, le directeur général a indiqué samedi, en marge de la journée de reboisement dans la commune de Pire, que «la Sar se porte bien».

«La Société africaine de raffinage (Sar) se porte bien.» L’affirmation est de Serigne Mboup, directeur général de ladite boîte. Pour preuve, indique le maire de Pire qui présidait ce samedi une journée de reboisement dans sa commune, «le président de la République, un acteur du secteur pétrolier, a décidé de maintenir l’outil de raffinage de la Sar au moment où le Sénégal a fait d’importantes découvertes en matière de pétrole et de gaz». M. Mboup informe aussi que le chef de l’Etat leur a donné des instructions, avec des moyens à travers son gouvernement de lancer un important programme de modernisation et d’extension des capacités de la raffinerie. Lequel programme, lancé depuis le dernier trimestre 2019, «a pour ambition d’augmenter la capacité, de moderniser les unités, mais aussi d’être en mesure dès 2022-2023 de traiter le brut produit à Sangomar». Ce qui, à ses yeux, «correspond à la vision du chef de l’Etat de vouloir ajouter de la valeur sur les ressources naturelles localement». Le patron de la Sar de rassurer : «Ce projet se déroule bien.» Toutefois, note-t-il, «dans la gestion quotidienne, il arrive que, pour plusieurs raisons, un navire vienne, ne décharge pas à temps, comme ce fut le cas il y a quelques jours». Mais, insiste-t-il, «ce que l’opinion doit retenir, c’est que toutes les garanties sont prises pour justement cet ambitieux programme qui concerne l’extension et la modernisation, mais aussi la logistique. Puisqu’il y a des cylindres qui permettront désormais à la Sar de décharger des bateaux à partir de la haute mer et non plus du port, épargnant les populations de Thiaroye, de Mbao et de toute la zone traversée, un certain nombre de désagréments, au-delà des problèmes de sécurité et d’environnement que ce pipeline-là pose toujours. Et aujourd’hui, nous avons redémarré les installations et je pense que l’avenir est beaucoup plus serein puisque des mesures structurelles ont été prises au plus haut niveau». Pour simplement signaler : «Le service public de la fourniture d’hydrocarbures qui est la mission essentielle de la Sar a toujours été là, malgré les annonces répétitives par la presse depuis 5 mois. Jamais vous n’avez vu des pénuries et aujourd’hui encore plus que jamais nous sommes dans les dispositions pour la continuité régulière et sécurisée de la fourniture de produits pétroliers.»