La décision de la Fifa de sanctionner sévèrement Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), a suscité une vague de réactions et de commentaires au Cameroun. Une suspension de six mois qui n’a pas laissé indifférent le public, qui voit en cette mesure un coup dur pour le dirigeant camerounais.
Pour de nombreux observateurs, cette sanction, qui fait écho à des infractions graves aux valeurs fondamentales du sport, est non seulement une punition sévère, mais aussi un message fort envoyé à tous les acteurs du football.
Consultant à Canal+, Nabil Djellit juge que cette suspension est «une décision humiliante». «Au Cameroun, pays où Eto’o est une véritable légende, cette décision est suivie de près et suscite de nombreuses discussions sur l’impact qu’elle pourrait avoir sur la gestion future du football camerounais.»
Le journaliste et commentateur sportif Anthony Pla s’offusque de la réaction de certaines personnes et de la suspension de Samuel Eto’o par la Fifa. Il trouve déplorable de voir que cette suspension réjouisse plutôt certains.
«C’est tellement triste de voir certains se réjouir et relayer l’information de la suspension de Samuel Eto’o. de nos jours, dès que tu parles de l’arbitrage, tu es sanctionné. On n’aurait pas le droit de dire qu’un arbitre a fait une faute ? Ce n’est pas normal. Je le défends totalement. On ne se laissera plus faire. Ça suffit !», a écrit le journaliste sportif sur sa page Facebook.
Rappelons que «la sanction imposée est liée au huitième de finale de la Coupe du monde Féminine U20 qui a opposé le Brésil au Cameroun à Bogotá (Colombie), le 11 septembre 2024. Eto’o s’étant comporté d’une mauvaise manière à l’encontre de la juge-arbitre».