A travers les 59 fermes qu’elle a eu à réaliser dans la région de Sédhiou, l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (Anida) compte 300 emplois directs et des emplois saisonniers qui ont été créés.

L’Anida compte aller au-delà. Car avec la mise en œuvre du Projet d’appui à l’augmentation durable des revenus (Padraks), d’autres fermes seront réalisées dans la zone pour créer d’autres emplois au profit des jeunes et des femmes.
Financé à hauteur d’1 milliard de francs Cfa par la Coopération italienne, ce projet, qui a été présenté aux populations jeudi, lors d’un Comité régional de développement (Crd), vise, selon le Directeur général de l’Anida, à améliorer les revenus des producteurs agricoles, en intégrant des activités avicoles au niveau des fermes villageoises ou familiales installées par l’agence dans deux communes, à savoir Sansamba et Diamalathiel. «Le Padraks est un projet-pilote qui intervient dans deux régions de la Casamance naturelle, notamment Sédhiou et Kolda, pour une durée de deux ans. Il  intégre l’aviculture en se basant sur le renforcement de capacités et la formation des producteurs pour leur donner les techniques requises pour l’écoulement de leur marchandise», informe le nouveau Dg de l’Anida, Amadou Hamath Touré.

Après cette phase-pilote, les autorités de l’Anida souhaitent l’étendre à toutes les autres régions du pays.

L’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (Anida) a déjà réalisé 600 fermes dont 59 dans la région de Sédhiou.

Oumar Ngalla Ndiaye, adjoint au Gouverneur, en charge du développement, les chefs de service et les producteurs ont salué les efforts que l’Anida est en train de faire dans la région de Sédhiou qui regorge d’importantes potentialités sous-exploitées, d’où l’importance de ce projet d’augmentation durable des revenus.
Par Seydou Tamba CISSE – Correspondant