Selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms) qui a publié son rapport, les recherches pour trouver et traiter les personnes vivant avec la tuberculose font apparaître de remarquables progrès.

Les malades de tuberculose peuvent pousser un ouf de soulagement. D’après le rapport de l’Oms sur la lutte contre la tuberculose dans le monde, les efforts pour trouver et traiter les personnes vivant avec la maladie font apparaître des progrès remarquables. Ledit rapport note que ces résultats montrent que depuis trois ans, le pourcentage de personnes qui ont «échappé» aux systèmes de santé, parce qu’elles n’ont été ni diagnostiquées ni traitées ni déclarées, a considérablement diminué, passant de 30 à 40%. D’après l’Oms, «les résultats donnent à voir un net redressement de la trajectoire, rendu possible entre autres grâce à une initiative stratégique menée par le Fonds mondial, le Partenariat halte à la tuberculose et l’Oms dans le but de progresser beaucoup plus rapidement en matière de recherche des personnes vivant avec la tuberculose. Cette initiative porte avant tout sur les 13 pays ayant la plus forte charge de morbidité, l’objectif étant de trouver 1,5 million de personnes supplémentaires vivant avec la tuberculose d’ici fin 2019, puis chaque année suivante. Fin 2018, dans ces pays, on avait déjà trouvé et traité plus de 800 mille patients supplémentaires par rapport aux chiffres de référence de 2015. Au total, ils ont déclaré 4,5 millions de patients sous traitement». Pour Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial, «on ne peut que se réjouir de constater que les efforts conjugués déployés pour trouver les personnes vivant avec la tuberculose portent leurs fruits». Et «il nous reste beaucoup à faire contre la maladie. Mais avec un engagement politique solide et des interventions judicieuses, nous pourrons combler les lacunes». Malgré ces efforts, l’Oms signale que «la tuberculose reste la maladie infectieuse la plus meurtrière au monde, puisqu’elle tue encore 1,5 million de personnes chaque année, alors même qu’il est parfaitement possible de la prévenir et d’en guérir. La lenteur des progrès réalisés depuis de nombreuses années pour la faire reculer est une source de frustration».