Les choses recommencent chaque année. On n’a pas assez de pluie et l’on risque la famine. Ou bien, on en a trop, et c’est des vies et des biens qui se perdent. Ce cycle est connu de tous, et facile à prédire. Mais en la matière, c’est comme si nous ne retenions jamais rien. Déjà, Tambacounda pleure des morts et des dégâts matériels. Pendant ce temps, à Dakar, l’opposition compte ses rangs quand le peuple regarde le foot à la télé.