C’est ce jeudi en principe que le Président Bassirou Diomaye Faye va récompenser le meilleur enseignant du Sénégal. Le lauréat sera issu des 6 membres du corps enseignant choisis parmi des enseignants venus de l’élémentaire et du moyen-secondaire. Après Assane Ndiaye, dernier récompensé en 2018, les attentes sont grandes chez les nominés et leurs familles. Le Quotidien a tenté de voir dans leur parcours ce qui les a conduits à cette dernière étape.

Par Badé SECK – Le meilleur enseignant du Sénégal sera dévoilé ce jeudi au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Rose. La troisième édition du Grand prix du chef de l’Etat pour l’enseignant (Gpce) sera présidée par le président de la République Bassirou Diomaye Faye.

Le Gpce a été institué par décret 2017-601 du 24 avril 2017, puis abrogé et remplacé par décret 2020-796 du 19 mars 2020 dans le cadre de la politique de valorisation de la fonction enseignante. Cette distinction vise à récompenser un enseignant craie en main dont les qualités humaines et professionnelles, le dévouement au travail et l’exemplarité dans l’exercice de son métier et son comportement au sein de la communauté méritent d’être loués et portés à la connaissance de tous.

Au total, six enseignants de l’élémentaire et du moyen-secondaire sont nominés pour succéder à Assane Ndiaye, lauréat en 2018.

Les six nominés sont présentés comme suit :
Bara Mbengue, en service au Collège d’Enseignement moyen de Louga Commune, en qualité de Professeur de Lettres/Histoire et Géographie, âgé de 51 ans. Natif de louga, c’est dans cette région qu’il a accompli l’essentiel de sa carrière. Il a eu le Baccalauréat en 1993. Ayant la vocation d’enseignant, il décide de se présenter à la vacation et, en 2005, il est recruté dans l’Enseignement public, en qualité d’enseignant. En 2016-2017, dans le cadre de la formation continue des enseignants, il a été choisi pour encadrer successivement deux groupes de professeurs de Lettres/Anglais. Bara Mbengue totalise 19 années dans l’Enseignement public. Il est loué pour sa ponctualité et son assiduité.

Ousmane Dabo, quant à lui, en service à l’Ecole Moussa Barry, est né le 6 avril 1979 à Ziguinchor. Il obtient le Brevet de fin d’études moyennes en 1995, et entre dans l’enseignement en qualité de volontaire de l’Education en 2009. A sa sortie de l’Efi de Thiès, il est affecté à l’Ecole élémentaire Boutoupa Camaracounda. Avec 16 ans de pratique, Dabo est présenté par ceux qui le connaissent, comme étant «ponctuel, assidu, régulier et altruiste». Ces mêmes qualités se retrouvent chez leur collègue Ibrahima Barry Gassama. Agé de 48 ans, il est en service à l’Ecole Amadou Diagne Woré, Inspection de l’éducation et de la formation de Grand-Dakar. Il a déjà 25 ans de service.

Avec un peu moins d’années de service (20 ans), Abdou Khadre Djalani Gazal, en service à l’Ecole Santiaba Sud de Louga, âgé de 44 ans, «est un enseignant modèle, ponctuel et très régulier dans le travail», comme le présentent ses collègues. Cela semble d’ailleurs, parmi les critères de sélection qui caratérisent les candidats.

On les retrouve également chez Messieurs Momath Kébé, 54 ans, en service au Lycée Diagane Barka, Inspection d’académie de Fatick, totalisant 26 ans d’enseignement ; ainsi que chez Amadou Lamine Mané, qui enseigne au Lycée Nguidilé de Louga en qualité de Professeur de Portugais. Agé de 50 ans, il a 25 ans d’ancienneté.
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