L’Association pro Sénégal Mboro (Aprosem) et Progetto Sénégal Onlus ont procédé mardi à la pose de la première pierre de l’école Mboro Ndeun­dkat. Une infrastructure éducative qui sera entièrement reconstruite pour un investissement de 22 millions de f Cfa. Selon Mamadou Sow, président de l’association des parents d’élèves, depuis 4 ans, les bâtiments de l’école sont en mauvais état. Et le flux des vagues lors de la dernière houle a fini de plonger l’école dans un état déplorable. A cela s’ajoute la vétusté des salles de classe. Pour dire, selon lui, toute la pertinence de la délocalisation de l’école pour des raisons de sécurité, avec la construction de nouvelles salles de classe sur un site qui a été délivré par les populations avec l’appui des sous-préfets et du maire de Darou Khoudoss. Au total 6 salles de classe, un bloc administratif et des toilettes seront construits sur le nouveau site. «Nous voulons permettre à tous ces enfants d’avoir une école pour étudier tranquillement», insiste Roberto de Progetto Sénégal Onlus, une association italienne qui participe à la promotion de l’éducation des enfants et l’amélioration de leurs conditions d’études. Lequel indique que la reconstruction de l’école est une demande forte. De même que la participation de son association dans la prise en charge sanitaire des populations. «Quand nous sommes arrivés ici en 2006, nous avons vécu avec les populations. Nous avons demandé aux populations de quoi elles avaient besoin. Elles nous ont dit que depuis l’époque postcoloniale, personne n’avait réfectionné les structures de santé mais entre-temps la population s’est multipliée par quatre et donc les besoins ont changé et les structures sont toujours les mêmes», dit-il.
La cérémonie de pose de la première pierre, qui s’est déroulée en présence de Ma Gor Kane, maire de la commune de Darou Khoudoss, l’Ief de Tivaouane, des parents d’élèves, a été l’occasion pour le directeur de l’école Yoro Barro de se féliciter de l’initiative. A l’en croire, «avec les inondations, les effets et l’avancée de la mer, nous étions confrontés à de sérieux problèmes de sécurité». Le maire de la commune de Darou Khoudoss a lui aussi exprimé tout son «sentiment de satisfaction». Car à son avis,  «l’éducation c’est très sensible et les communes rencontrent des difficultés pour pouvoir vraiment faire toutes les réalisations. Donc c’est seulement avec l’aide des partenaires qu’on arrive à joindre les deux bouts. Ce que ces associations ont compris».