C’est une douche froide. Le Conseil constitutionnel se déclare incompétent sur la requête de la présidente du Groupe parlementaire Takku Wallu, Me Aïssata Tall Sall, et 13 autres députés. Le Groupe parlementaire Takku Wallu avait saisi le Conseil constitutionnel d’un recours «aux fins d’annulation d’une délibération sur l’élection des membres du Bureau de l’Assemblée nationale constatée par procès-verbal du 2 décembre 2024». En clair, la requête était motivée par la décision du Bureau de l’Assemblée nationale de remplacer le vice-président revenant à Takku Wallu par une dame. Aïssata Tall Sall et ses camarades avaient jugé la procédure illégale. Toutefois, il reste la saisine du groupe parlementaire devant la Cour suprême pour contester l’absence de parité de l’Assem­blée nationale. Après le refus des députés de l’opposition de donner un vice-président de sexe féminin, le Groupe Pastef et le président de l’Assemblée ont imposé une femme issue de ses rangs alors que ce poste lui «revenait de droit».