Réduction de la fracture numérique à Ziguinchor : Israël connecte des établissements scolaires

L’ambassadeur d’Israël, Ben Bourgel, qui était en visite dans la partie sud du pays, a procédé à l’inauguration des salles informatiques du Cem de Kagnout, commune de Mlomp, et du Cem de Kandialang, dans la commune de Ziguinchor. Une visite au pas de charge, mise à profit par le diplomate israélien pour s’imprégner des activités de maraîchage des femmes de Kagnout et pour des prises de contact avec les cours royales de cette contrée du Kassa.Par Ibou MANE
– La coopération d’Israël a équipé le Collège d’enseignement moyen (Cem) de Kagnout, commune de Mlomp, et celui de Kandialang, dans la commune de Ziguinchor, de salles informatiques. Ce geste, explique l’ambassadeur d’Israël au Sénégal, Ben Bourgel, qui présidait la semaine dernière, la réception de ces salles, s’inscrit dans le cadre du projet Smart school, porté par l’ambassade d’Israël et dont le but est d’apporter à des écoles du Sénégal des capacités en matière de numérique. «Ce projet constitue un outil indispensable aux défis du futur ; que ce soit les défis en Israël ou au Sénégal et ce, dans le domaine de la santé, du réchauffement climatique, de l’éducation…», a-t-il soutenu. Car, précise le diplomate israélien, l’outil informatique a permis à son pays de devenir la Nation des startups, du numérique. «C’est cette expertise, cette approche, cette philosophie que nous voulons apporter aux établissements scolaires de Dakar et des autres contrées du Sénégal», assure Ben Bourgel.
L’ambassadeur d’Israël a profité de l’occasion pour visiter le bloc maraîcher des femmes de Kagnout et rendre visite aux rois de Kagnout et de Mlomp.
Clôturant sa visite dans la capitale du Sud par un point de presse, le diplomate israélien a indiqué que cette démarche s’inscrit dans le cadre d’un programme de travail fixé avec la direction basée à Jérusalem et dont le but principal est d’identifier les axes de coopération sur lesquels ils peuvent trouver, avec les partenaires sénégalais, une convergence d’intérêt et de valeur ; et ce, dans des domaines qui peuvent, dit-il, s’inscrire dans la durée. Et toujours sur les relations entre Israël et le Sénégal qui datent de 1958, Ben Bourgel estime qu’elles sont principalement axées d’abord, sur l’agriculture, avant de s’étendre à d’autres domaines en fonction des besoins cernés des deux côtés. «Aujourd’hui, en tant qu’ambassadeur, nous servons de vecteur pour des programmes qui s’inscrivent dans des lignes directrices finalisées avec les partenaires», renseigne-t-il. Et la pandémie qui frappe le monde depuis deux ans, a prouvé à tous que la coopération est indispensable. Une coopération qu’il cherche à porter ici, au Sénégal, dans des domaines tels que la recherche, l’assistance, la formation… «Notre défi est de continuer à discuter avec les acteurs, pour voir comment donner des solutions concrètes et s’engager ensuite sur ce qu’on peut faire et ne pas créer de fausses attentes», a martelé Ben Bourgel. Et la formation, l’échange de savoir constituent, entre autres, les outils dont dispose son pays pour affronter les problèmes et apprendre à se former soi-même. Le but étant de transformer le savoir pour qu’il reste de manière autonome dans les régions.
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