Une seconde phase de mesures de réduction du coût de la vie figure parmi les annonces faites hier par le chef du gouvernement devant le Parlement. «Bientôt, il y aura la seconde phase des mesures de réduction du coût de la vie. Le chef de l’Etat annoncera cette baisse des prix aux Sénégalais», a déclaré Ousmane Sonko. Il a été interpellé par Adama Diallo, député maire de Gossas, sur l’impact des premières mesures qui ont été prises par le régime Bassirou Diomaye Faye pour soulager les populations.

Le Premier ministre assure que la seconde phase de «baisse des prix se fera avec sérénité avec des partenaires nationaux, mais aussi au niveau international avec des réductions sur la chaîne d’approvisionnement». «Nous avons toujours dit que la solution durable est dans la production locale et non dans l’importation, synonyme d’une dépendance aux marchés et chocs exogènes», rappelle Sonko. Avant de relever les efforts consentis par le gouvernement pour baisser les prix des denrées de première nécessité. «Malgré un contexte difficile, l’héritage d’un pays à terre, le président de la République a engagé des mesures de réduction du coût de la vie en discutant avec les différents secteurs de production. L’Etat aussi a fait beaucoup de concessions en renonçant à des taxes sur plusieurs produits qui pourtant devaient permettre de répondre à d’autres sollicitations», a-t-il souligné. Et aussi de pointer du doigt l’attitude de certains acteurs qui ne jouent pas franc-jeu. Mais, avertit-il, les agents des services de contrôle économique du ministère du Commerce continueront à veiller au grain, malgré leurs faibles moyens.
Sur les subventions, le Pm a précisé que son gouvernement  n’a pas dit qu’elles seront levées de manière brutale et aveugle. «Nous avons dit que les subventions sur certains produits ne peuvent plus profiter aux seules personnes les plus aisées. Je tiens à dire que les plus démunis vont continuer à bénéficier des subventions de l’Etat sur l’électricité, les produits pétroliers et autres», a dit Ousmane Sonko.
Par D. FAYE  – dialigue@lequotidien.sn