Par Cheikh CAMARA – Ismaïla Sow a été réélu mercredi, président de la Maison des éleveurs de la région de Thiès, pour un mandat de 5 ans. Dans un cadre favorable à des regards croisés sur les orientations de la politique économique et sociale définies dans le Plan Sénégal émergent (Pse), le premier mot de M. Sow sera d’inviter la communauté d’éleveurs à «se préparer en conséquence pour que chaque responsable de famille puisse avoir son mouton à un prix abordable et célébrer, cette année, la fête de Tabaski dans d’excellentes conditions». Il rassure que «les éleveurs sont sur le terrain, en train de tout mettre en œuvre pour satisfaire convenablement la clientèle. Nous sommes en contact avec les pays voisins, qu’on ne saurait, par contre, laisser entrer chez nous sans pour autant avoir respecté les formalités requises». L’Assemblée générale de renouvellement du bureau de la Maison des éleveurs de la région de Thiès a été une occasion pour le président réélu, Ismaïla Sow, d’inviter aussi les éleveurs à «plus d’abnégation dans le travail» face aux «nombreuses difficultés auxquelles se heurte la région de Thiès, notamment le foncier, le vol de bétail, qui constituent des freins au secteur». D’où l’invite lancée à ses camarades quant à «la nécessité de se donner la main pour, ensemble, y trouver une solution».
La situation des jeunes éleveurs n’a pas été occultée par le président de la Maison des éleveurs de la région de Thiès, qui dit placer son nouveau mandat sous le signe de la «construction d’une nouvelle génération d’éleveurs pour la vie et la survie du secteur de l’élevage, car celui-ci crée beaucoup d’emplois». Ismaïla Sow d’indiquer : «Malgré nos maigres moyens, nous devons travailler dur, avec un engagement ferme, pour parvenir à nos objectifs.» M. Sow est d’avis que «les éleveurs se doivent de mettre l’accent sur l’aspect formation pour l’acquisition de techniques et connaissances adéquates devant aboutir à la maîtrise des avantages convenables au secteur». Et d’indiquer aussi à la nouvelle génération d’éleveurs, que leur «secteur d’activités n’est pas des moindres, parce que ce sont des milliards de francs Cfa qui sont en jeu» et qu’«ils devraient se garder de commettre certaines erreurs».
Correspondant