La session de formation organisée par l’Agence régionale de développement (Ard) a porté sur la décentralisation et le fonctionnement d’une commune. Les élus et acteurs territoriaux concernés de Kaolack ont été mis à niveau à travers un atelier de sensibilisation et de renforcement de capacités. Selon Mamouth Diop, directeur de l’Ard de Kaolack, «ce renforcement des capacités est essentiel compte tenu du besoin actuel». «Elus par les populations et jouissant de la légitimité politique, nous sommes obligés de les assister, malgré leur niveau intellectuel, qui n’est ni un fardeau ni un blocage», confie M. Diop. Dans ce sens, il a souligné que le wolof est privilégié comme langue pendant de telles rencontres. «On utilise la langue locale pour leur permettre de comprendre afin de faire passer la parole, la connaissance et l’ingénierie avec des méthodes faciles et adaptées», ajoute-t-il.

La session s’est tenue à la Gouvernance de Kaolack en présence de l’adjoint du Gouverneur de la région de Kaolack en charge des affaires administratives, Sidy Sarr Dièye. En plus, les autorités locales, services techniques déconcentrés et organisations de producteurs, partenaires du Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur (Provale-Cv) -partenaire de l’Ard-, ont pu bénéficier de cette activité. «Les collectivités territoriales ont des besoins dans les domaines de la foresterie, de l’aménagement, de l’urbanisme, de la planification, de la pêche, de l’assainissement et autres. N’ayant pas assez de compétences qui leur sont propres, elles sont obligées de se référer aux services techniques déconcentrés de l’Etat, en passant par les autorités administratives», continue le directeur de l’Ard de Kaolack.

Par ailleurs, M. Diop soutient qu’il faut miser sur des ressources humaines compétentes pour une meilleure gouvernance des collectivités territoriales, à travers notamment des «recrutements justifiés et opportuns et non de recruter des gens qui sont payés à ne rien faire».
Par Laity NDIAYE – Correspondant