La période post-Covid-19 tient à cœur la plus haute autorité du pays. En témoigne une partie de sa communication, lors de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres hier, a été consacrée à la relance des activités économiques post-crise. Le communiqué du Conseil des ministres informe en effet que le chef de l’Etat «a rappelé l’importance qu’il accorde au maintien et à la relance des activités économiques post-crise, à travers le déploiement optimal du Programme de résilience économique et sociale (Pres)». Ainsi, soucieux du sort de certains secteurs d’activités économiques en ces temps difficiles de pandémie du Covid-19, le Président Macky Sall n’a pas manqué, lors de sa rencontre avec les ministres, d’appeler «le gouvernement à accompagner particulièrement les secteurs du tourisme, de l’artisanat, de la pêche, ainsi que les différents acteurs de l’économie informelle». C’est toujours dans ce même élan que le Président Sall a aussi «demandé au ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, en rapport avec les ministres sectoriels, de finaliser un document d’évaluation et de planification du soutien de l’Etat aux différents secteurs de l’économie nationale».
Par ailleurs, la campagne agricole 2020-2021 était aussi un des thèmes de la communication présidentielle. Evoquant cet aspect de la vie économique du pays, le président de la Répu­blique a insisté, à propos du financement de cette campagne, «sur l’impératif d’assurer la souveraineté alimentaire du Sénégal, à partir de ses avantages comparatifs et compétitifs en matière de production agricole, horticole et industrielle». Aussi a-t-il «demandé au ministre de l’Agriculture, en relation avec le ministre des Finances et du budget et le ministre de l’Economie, de prendre toutes les dispositions nécessaires au financement du programme national d’autosuffisance en riz (Pnar)».
Le ministre de l’Agriculture, Moussa Baldé, est aussi invité par le chef de l’Etat, «à actualiser les composantes et les objectifs du Programme agricole national pour les cinq (5) prochaines années, à la lumière» des ambitions du pays «en matière de production, de transformation et de consommation».