En prélude à la Biennale de l’art africain de Dakar, la Galerie nationale organise la 9ème édition du Salon national des arts visuels du Sénégal du 15 au 20 novembre. Sept ans après, cette 9ème édition est comme un vent d’espoir qui souffle sur le milieu artistique. Une occasion aussi de valoriser l’art numérique.

Un vent d’espoir souffle sur le milieu artistique. Sept années après la 8e édition, la Galerie nationale d’art relance le Salon national de l’art visuel. Prévu du 15 au 20 novembre, l’événement va reprendre après sept années d’interruption. «L’organisation de cette manifestation collective, en prélude à la Biennale de Dakar, est un temps fort qui verra la production locale s’ouvrir à la critique nationale et internationale», a déclaré Abdoulaye Diop, ministre de la Culture et de la communication, en présidant hier l’installation officielle du comité d’organisation. Cet événement artistique veut apporter un souffle nouveau et aura pour thème général «Arts et questions nationales : la place de l’artiste dans le Plan Sénégal émergent (Pse)». En effet, le salon dit de la jeune création regroupera les jeunes artistes, mais surtout ceux qui sont en quête de reconnaissance et d’un statut au sein de la grande famille artistique. «Il y a l’exposition principale qui se tiendra comme à son habitude à la Galerie nationale pour permettre aux jeunes créateurs de montrer leur travail. Et dans le cadre même de la promotion de la diversité des expressions culturelles sur tout le territoire national, ce serait bien que les 14 régions du territoire national puissent participer», informe Madjiguène Niang, directrice de la Galerie nationale et coordonnatrice du salon. «Dès demain, les communiqués seront en­voyés. Les artistes pourront déposer leurs œuvres ici à la Galerie nationale», poursuit-elle. Ouvert à tout artiste, l’appel à candidatures s’annonce com­me une rude sélection pour des expositions de qualité, informent les autorités.
Par ailleurs, cette édition réserve une grande part à l’art numérique. «Parce qu’on ne peut plus se cantonner aux arts classiques tels que la peinture. Aujourd’hui, nous sommes dans l’ère du numérique. La vidéo joue un rôle très important dans les arts visuels. Ce serait bien aussi qu’on puisse donner l’occasion aux cinéastes sénégalais de participer à ce salon», affirme Madjiguène Niang. Enfin, ce Salon des arts visuels, qui est une occasion de faire valoir un point de vue sur l’état de la création artistique visuelle depuis les indépendances à nos jours, va rendre hommage aux artistes disparus. «L’exposition du souvenir polarisera les œuvres de nos chers disparus. Elle devrait permettre au public sénégalais et surtout aux amoureux des arts plastiques de découvrir l’héritage de ceux qui nous ont quittés et qui ont laissé des traces indélébiles dans les champs de la création artistique», estime Abdou­laye Diop.
Stagiaire