C’est une bonne nouvelle pour le Bureau national du Saes. Lors de la rencontre élargie aux coordonnateurs de campus des universités publiques sénégalaises, le Saes a rencontré hier le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, en présence des recteurs, des représentants du ministère de l’Economie, des finances et du plan, du ministère du Travail et du Haut conseil du dialogue social pour faire le suivi de la mise en œuvre du protocole d’accord signé le 15 mars 2018 entre le gouvernement et le Syndicat des enseignants du supérieur. Et il est heureux de constater que sur la question de la retraite, toutes les dispositions législatives et règlementaires ont «été prises pour une mise en œuvre de l’accord». «L’arrêté interministériel portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Fonds de solidarité de l’enseignement supérieur pour les enseignants déjà admis à faire valoir leur droit à la retraite a été signé par le Mesri et le Mef ce lundi 6 août 2018», annonce le Saes qui rappelle qu’en tant que syndicat le plus représentatif de l’enseignement supérieur, il «a mené seul une lutte qui va aboutir à une amélioration substantielle des conditions de vie des enseignants et chercheurs retraités». Selon le syndicat, «cette amélioration passe par le relèvement du niveau des pensions et la mise en place d’un fonds de solidarité financé par un effort de cotisation supplémentaire des enseignants et chercheurs, mais aussi par une augmentation de leur charge de travail».
Par ailleurs, le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur a condamné dans son communiqué les violences, dénoncé ses auteurs et exigé le respect des franchises universitaires. «Le Bureau national du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur condamne avec la dernière énergie les actes de violence perpétrés ce lundi 6 août 2018 à l’Ifan. En effet, au cours d’une manifestation d’étudiants dans le campus pédagogique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, une grenade lacrymogène a cassé les vitres et terminé sa course folle dans le bureau d’une collègue. L’irréparable pouvait encore se produire si la collègue était assise sur son fauteuil au moment où les éclats de verre et la grenade tombaient sur son bureau.»