A travers le Fonds d’appui à la presse 2014, le Centre d’études scientifiques et techniques de l’information (Cesti) a ouvert de nouveaux horizons à 25 journalistes, appartenant à des organes divers.
Formés en radio, presse écrite, télévision et en techniques de montage, les récipiendaires ont réitéré leur noble ambition de consolider leurs acquis dans l’exercice prochain de leur métier. Ces derniers se disent également fiers de cette formation qui leur a permis d’acquérir des atouts portant sur leur nouvelle vie professionnelle.
Par la voix de leur porte-parole, Oureye Fall, les récipiendaires ont exprimé leur profonde gratitude à l’endroit du directeur du Cesti et des partenaires qui ont eu la clairvoyance que le métier du journalisme nécessite à la fois des compétences et des valeurs.
Ils ont enfin pris l’engagement de mettre à profit les outils reçus dans ce programme pour servir dignement le pays à travers ce métier qui est pour eux un sacerdoce.
Le directeur du Cesti a magnifié l’importance de la cérémonie, fruit d’un partenariat entre le ministère de la Culture et de la communication, des organisations professionnelles de journalisme.
Dissertant sur le rôle de la presse, Ibrahima Sarr souligne qu’elle est en même temps une conviction de la démocratie par le fait même qu’elle rend possible l’expression plurielle des opinions et des idées sur ce que requiert le développement de la cité.
C’est en cela à son avis que le métier du journalisme est sans aucun doute l’une des professions les plus difficiles et les plus exigeantes. Partant de ce constat, ajoute le directeur, l’accent devrait être mis sur la formation pour doter notre pays d’une presse forte, digne et indépendante, bref, une presse professionnelle.
Poursuivant sa leçon M. Sarr invite les professionnels de l’information à intégrer dans l’exercice de leur métier les règles fondamentales parmi lesquelles figurent la maîtrise des techniques de collecte et de traitement de l’information, la quête inlassable de l’intérêt général au détriment des intérêts particuliers.
Etre professionnel dans ce métier est, selon lui, une prise de conscience de la valeur de l’acte d’informer en tant que liberté et dans le même temps en assumer pleinement toutes les conséquences. «Pour pouvoir répondre convenablement à l’exercice de votre profession, vous devez vous adosser aux règles de déontologie de la profession tout en donnant un sens éthique à sa démarche», a-t-il lancé à l’endroit des journalistes.
Pour finir, Ibrahima Sarr a regretté la baisse, ces deux dernières années, de l’enveloppe allouée au Cesti dans le cadre de cette formation. Aussi, a-t-il  plaidé pour la revue à la hausse de l’enveloppe du fait que la formation en journalisme est aujourd’hui d’autant plus nécessaire, qu’il faut un perfectionnement et une adaptation aux évolutions du métier de journalisme en raison des changements perturbateurs nés de l’ère du numérique.
Le représentant du ministre de la Culture et de la communication a réitéré au directeur du Cesti toute l’estime que  Mba­gnick Ndiaye porte sur son professionnalisme et son engagement dans l’exercice de la formation en journalisme. Ama­dou Kanouté a vivement félicité les récipiendaires. Le directeur ad­joint de la Com­mu­nication les a invités à faire preuve de professionnalisme dans l’exercice de leurs fonctions en faisant re­cours  à l’ensemble des techniques et des valeurs sans lesquelles on fera tout sauf du journalisme.
«Tout ce que le métier attend de vous, c’est l’application de ces techniques et des valeurs que vous avez acquises du journalisme», a indiqué M. Kanouté à l’attention des récipiendaires. L’an­cien pensionnaire du Cesti a exhorté les journalistes d’avoir à l’esprit les règles d’éthique et de déontologie l’équilibre, l’objectivité, la vérification des faits.
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