Rencontre avec la tutelle : Les assurances de Ousseynou Dieng

Le directeur de la Communication, Ousseynou Dieng, a réaffirmé lundi la volonté des pouvoirs publics d’assainir les médias, en collaboration avec les acteurs du secteur, à travers la Carte nationale de presse, un document numérisé et sécurisé. «Nous nous sommes mis avec les acteurs pour assainir le secteur. D’abord à travers la carte de presse qui est numérisée et sécurisée, personne ne peut pas tricher», a-t-il déclaré à l’occasion du sit-in organisé devant le ministère de la Culture et de la communication à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse. «Il y a aussi l’assainissement des écoles de formation en journalisme. Les nouvelles technologies ont accéléré les dérives que nous constatons aujourd’hui», a soutenu M. Dieng devant plusieurs responsables de la presse.
Pour la mise en œuvre des textes, il a relevé que «parmi les acteurs des médias, il y en a qui n’ont même pas désigné leur représentant au sein du comité de gestion chargé du Fonds d’appui et de développement de la presse qui va définitivement remplacer l’Aide à la presse», a-t-il dit, soulignant que la tutelle a «engagé pratiquement une quinzaine de réformes».
Selon lui, «le ministre de la Culture et de la communication n’a pas attendu la journée du 3 mai pour recevoir (les) doléances. L’heure n’est plus à un discours, mais aux actes. Aujourd’hui, la presse est à l’image de tous les secteurs. Nous vivons un contexte extrêmement difficile partout à travers le monde». Revenant sur la cartographie du paysage médiatique au Sénégal, M. Dieng a souligné que «nous avons 19 chaînes de télévision dont 17 privées où, tous les soirs, les gens s’expriment librement, 200 sites d’informations qui sont créés à la pelle, 350 radios et 24 organes quotidiens et informations. En réalité, nous avons un secteur qui a ouvert ses portes à tout le monde». «La presse est considérée comme un pilier fondamental dans la consolidation de la démocratie à travers le pluralisme de l’information. Nul ne peut douter aujourd’hui de la question de la liberté de la presse au Sénégal, même si par moments on peut constater quelques dysfonctionnements», a dit le directeur de la Communication.
Aps