Répartition des services de l’État : Déthié Fall plus balèze encore

Comme on l’avait constaté lors de sa passation de services, le décret de répartition des services est venu confirmer la force de Déthié Fall au sein du gouvernement. Il a pris tous les services chargés des constructions de l’Etat.Par Dieynaba KANE –
Le nouveau décret n°2025-1431 portant répartition des services de l’Etat et du contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la présidence de la République, la Primature et les ministères a été publié. S’agissant du ministère des Infrastructures, il est noté que ce département a été plus étoffé. Outre le cabinet et les services rattachés à ce ministère, on y retrouve la «Cellule de passation des marchés publics, Cellule de coordination du contrôle de gestion, Cellule des affaires juridiques, Bureau de suivi, Bureau du courrier commun et des archives». Des directions sont également gérées par le ministère des Infrastructures. Il s’agit de la Direction générale des constructions, notamment celles «des constructions des palais de Justice et autres édifices, des constructions du ministère de l’Intérieur, des constructions et des équipements de l’enseignement supérieur, des constructions scolaires, des infrastructures sanitaires». Ledit ministère va désormais s’occuper aussi de la Direction générale des infrastructures routières et du désenclavement, de celles «de la Planification routière et de la régulation des autoroutes, de la Réglementation et du suivi des infrastructures routières, des Stratégies de désenclavement et de la promotion de l’intermodalité, des infrastructures ferroviaires, des infrastructures portuaires, des infrastructures aéroportuaires, de la Planification, du suivi-évaluation et de la prospective, des Statistiques et des systèmes d’information, qualité, hygiène, sécurité et environnement». Il en est de même des «directions régionales des Infrastructures», de celle «de l’Administration générale et de l’équipement». Il est indiqué dans le document que le «Centre de formation et de perfectionnement des travaux publics, l’Agence des travaux et de gestion des routes, le Laboratoire national de référence dans le domaine du Bâtiment et des travaux publics, l’Agence de construction des bâtiments et édifices publics, le Programme d’urgence de développement communautaire, le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers, le Programme de modernisation des villes» sont pilotés par le ministère des Infrastructures.
Pour ce qui est de la présidence de la République, il n’y a pas de grands changements. Les services comme l’Inspection générale d’Etat (Ige), l’Office national de lutte contre la corruption (Ofnac), le Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (Cos-petrogaz), le Bureau d’évaluation des politiques et programmes publics, la Délégation générale aux affaires religieuses (Degar), le Haut-conseil du dialogue social sont toujours rattachés à la présidence de la République. Il en est de même pour le médiature de la République, la Commission de protection des données personnelles, la Commission nationale de cryptologie, le Comité national de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives, la Commission nationale des droits de l’Homme, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel, la Commission électorale nationale autonome, le Bureau d’architecture et de conservation des palais nationaux, la Délégation générale à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose, la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes, le Comité de pilotage du Projet du développement économique de la Casamance, le Centre international de conférences Abdou Diouf, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes, l’Autorité de régulation de la commande publique. A ces organes rattachés à la Présidence, il faut ajouter la «Commission de régulation du secteur de l’énergie, l’Autorité de radioprotection et de sûreté nucléaire, l’Autorité de régulation du secteur de l’eau, l’Agence sénégalaise d’études spatiales, le Fonds intergénérationnel». Du côté de la Primature, il est noté le «Cabinet du Premier ministre et services rattachés, le Cabinet du Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé des relations avec les institutions, porte-parole du gouvernement», «le Secrétariat général du gouvernement et services rattachés» comme la «Direction générale de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol», celle «de la réglementation et du contentieux», celle «de la planification et des opérations», la «Direction générale du service civique national et du volontariat». Les directions de l’Engagement volontaire, de l’Activité normative, des Archives du Sénégal, de l’Imprimerie nationale, de la Coopération technique, des Relations avec les institutions, de l’Administration générale et de l’équipement, le Bureau de suivi et de coordination, ceux d’information et de communication du gouvernement, du courrier général, le Service informatique, la Cellule de passation des marchés, la Commission d’évaluation des agences d’exécution, le Service de gestion du Building administratif, la Commission de réforme spéciale des véhicules administratifs, l’Unité de coordination de la gestion des sphères ministérielles de Diamniadio sont aussi gérés par la Primature. Parmi les autres administrations placées sous son autorité, il y a le «Millenium Challenge Account Sénégal, l’Observatoire national de l’investissement, la Haute autorité du Waqf, l’Agence nationale pour la relance des activités en Casamance, le Centre national de coordination du Mécanisme d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires».
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