Malgré le démenti du ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, qui nie avoir saisi la Caf et la Fifa pour constater la vacance à la présidence de la Fécafoot, le camp de Samuel Eto’o prône la vigilance et contre-attaque.

Alors que des voix s’élèvent pour demander à la première vice-présidente du Comité exécutif de la Fécafoot d’assurer l’intérim, l’instance dirigeante de la fédération que préside l’ancien capitaine des Lions Indomptables, Samuel Eto’o, veut lever toute équivoque.
«Depuis quelques jours, des informations erronées circulent dans les médias, faisant état de la vacance à la présidence de la Fédération camerounaise de football. Les membres du Comité exécutif de la Fécafoot, réunis ce jour, tiennent à préciser à l’attention de l’opinion publique nationale et internationale que :
– Le Comité exécutif de la Fédération camerounaise de football a la charge de porter à la connaissance de l’Assemblée générale, le constat de vacance au poste de président de la Fécafoot ;
– Le Président Samuel Eto’o Fils, élu à la tête du Comité exécutif de la Fécafoot le 11 décembre 2021, est donc de droit président de ladite fédération et exerce ses fonctions à la grande satisfaction du Comité exécutif, de l’Assemblée générale et de la grande famille du football camerounais ;
– Les 16 membres du Comité exécutif, réunis ce jour, accordent leur totale confiance au président Samuel Eto’o Fils dans la mise en œuvre des projets qui ont permis de changer radicalement le monde du football en 7 mois seulement.
De ce qui précède, nous invitons nos partenaires institutionnels, nos sponsors, la famille du football et nos supporters, à demeurer confiants en la détermination du Comité exécutif de la Fécafoot, avec à sa tête le président Samuel Eto’o Fils, dans son entreprise de professionnalisation et de modernisation de notre sport roi.
Les défis à relever sont immenses et les échéances à venir ne permettent pas que nous nous laissions distraire par les ennemis de notre cause commune et les chantres de la déstabilisation de notre cohésion sociale. Redonnons à notre football sa grandeur», lit-on dans le communiqué signé à Yaoundé, le 20 juillet 2022, par la première vice-présidente, Céline Eko, qui met un terme au débat sur une éventuelle trahison de sa part.
Mais pour les détracteurs de Samuel Eto’o, cette sortie confirme un manque de sérénité à la fédération. Le juriste Me Ntimbane Mbomo persiste à dire que selon les textes de la Fécafoot, il y a eu vacance du pouvoir dès la condamnation de Samuel Eto’o Fils par la Justice espagnole.
Notons qu’un recours est toujours en cours devant le Tribunal arbitral du sport pour contester son élection.
Avec afrique-sur7