REPLIQUE – Paul Put brise le silence et contre-attaque : «Arrêtez de me calomnier !»

Après l’élimination du Syli National en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations, Paul Put a été la cible du président de la Feguifoot qui l’accuse de racketter les joueurs.
«J’ai fait comprendre à Paul Put que j’ai appris que des joueurs sont rackettés au niveau de leurs primes. Je lui ai fait comprendre que j’ai des textos (sms) d’échanges entre lui et certains joueurs à propos des primes», a révèle Souaré à Guineefoot.
Le Belge a décidé de sortir du silence et de rejeter en bloc les accusations dont il fait l’objet sans rentrer dans les détails. C’est à travers un communiqué que le technicien belge a brisé le silence. Il s’y exprime avec des mots forts, qualifiant toutes les allégations à son encontre de «mensongères». Plus loin, le Belge met «quiconque au défi de prouver» qu’il a pris un centime à un joueur.
Quand Souaré déballe…
En tout cas, le patron du foot guinéen n’a pas été tendre avec le technicien belge. Morceaux choisis : «J’ai dit à Paul comment tu peux choisir des joueurs sans pression et le lendemain tu dis que c’est la faute au gardien. Tu amènes les joueurs, tu les boudes dans une compétition. Ce sont des choses irréfutables qui prouvent qu’il n’a ni la main sur l’équipe ni sur son staff. Nous avons dit à Paul Put que nous avons signé un contrat et l’objectif n’est pas atteint, il faut qu’il prenne ses responsabilités. Je suis sans état d’âme. Paul a été l’entraîneur le mieux payé, le mieux soutenu, bien logé. De l’indépendance à aujourd’hui, aucun entraîneur guinéen n’a eu le traitement que Paul a eu. Quelqu’un qui a amené plus de 17 personnes. Même l’appartement qu’il a, il ne l’aura pas en Europe. Son appartement nous coûte 6 mille euros par mois. Ce qui fait 60 millions de francs guinéens par mois. Il a demandé 32 mille euros de médicaments que le gouvernement a payés (…). Il faut respecter le contrat qu’on a signé. Les rackets sont une réalité, les décisions seront prises…», a tranché net le président Souaré.