Devenu la tête de Turc de plusieurs acteurs et observateurs nationaux, Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), a sorti la sulfateuse.
Un coup d’éclat signé Samuel Eto’o. Depuis sa prise de fonction en 2021, l’ancien attaquant du Barça, de l’Inter et de Chelsea se retrouve régulièrement sous le feu des critiques de ses collaborateurs, parmi lesquels de nombreux démissionnaires. Récemment, il a été épinglé par Henri Njalla Quan notamment, qui, en réponse à la suspension de 10 ans qui lui a été infligée, a accusé le patron du football camerounais d’être à l’origine de la mise à l’écart du gardien André Onana.
Ce dimanche, dans une publication sur son compte officiel Instagram, le patron de la Fécafoot a dégoupillé et répondu aux accusations de mauvaise gestion et de mensonge. Attention âmes sensibles !
«Le chantage et autres n’ont plus leur place»
«De quel football parle-t-on ? De quelle gestion parlons-nous ? De quel mensonge parlons-nous ? Le football ne sera plus jamais le même. Le chantage et autres n’ont plus leur place. Les employés de la Fédération sont payés, mais la Fédération a des intellectuels connus. Je viens de New Bell (quartier défavorisé de Douala) et j’en suis fier», a d’abord lancé l’ancienne star des Lions Indomptables.
Puis d’enchaîner, en des termes bien choisis : «Quant au mensonge… n’oublions pas que vous étiez à genoux et que la seule chose qui vous préoccupait était votre carrière pendant que nous nous efforcions de réussir pour 28 millions de Camerounais. L’instruction ne veut pas dire qu’il n’y a pas de faute. Bla bla bla.»
Un coup de sang qui devrait faire beaucoup de bruit et donner par ailleurs du grain à moudre à ses nombreux détracteurs…
Avec afrik-foot