Accusé avec 31 personnes d’apologie du terrorisme et d’appartenir à un réseau terroriste, Imam Ndao devra attendre jusqu’au 14 mars prochain pour plaider sa cause. Le procès vient d’être à nouveau renvoyé. Le changement de composition de la Chambre criminelle spéciale en est la cause. Le juge Malick Lamotte est remplacé par Samba Kane.

La demande de liberté provisoire des accusés Ibrahima Ly, Assane Camara et Omar Keita vient d’être rejetée pour les motifs suivants : aucune représentation de garantie et risque de trouble à l’ordre public. Quant à la demande des avocats de l’Imam  Ndao concernant la comparution du commissaire Diop et du capitaine Diack, le juge Samba Kane a « estimé qu’en l’état actuel des choses, il n’est pas opportun qu’ils comparaissent». Néanmoins, il va s’entretenir avec les avocats de la défense mercredi prochain.

Il faut noter que le procés a été renvoyé jusqu’au 14 mars prochain parce qu’il y a un changement de composition de la Chambre criminelle spéciale. Qui  doit juger Imam Ndao et 31 personnes accusés  d’apologie du terrorisme et d’appartenir à un réseau terroriste. Le juge Malick Lamotte était désigné pour statuer sur cette affaire. Il est désormais remplacer par le juge Samba Kane.

C’est la deuxième fois que l’audience est reportée. Le 27 décembre 2017, les avocats commis d’office n’avait qu’une semaine pour se préparer. Ce 14 février, le report est motivé par le changement de composition du tribunal.

Imam Ndao a échangé avec ses sympathisants dans la salle. «N’oubliez de lire le coran et de suivre le bon chemin» dit-il. Accompagné par les cris de ses sympathisants, Imam Ndao retourne en prison tout de blanc vêtu.

Aux alentours du tribunal, une foule immense s’est massée. Tout aussi impressionnante que l’affluence, la sécurité a déployé les grands moyens. Une fouille systématique est nécessaire pour accéder au tribunal. A la porte de la salle 4, les gendarmes procèdent encore à une autre fouille.