Les préjugés sur le bouillon au Sénégal peuvent tuer le produit et ainsi augmenter le taux de chômage. Avant d’en arriver à ce stade, Nestlé a ouvert ses portes pour déconstruire ces préjugés et appelé au respect des consignes de consommation du produit.
La bonne réputation d’un produit est son gage de succès. Et le bouillon au Sénégal en sait quelque chose. Depuis quelque temps, ce produit est au centre des critiques. Il serait fabriqué à partir des restes de poisson. On peut l’utiliser pour castrer des animaux ou déboucher des conduits d’égout et est à l’origine de l’hypertension artérielle. Tous ces «préjugés» ont fini de le fragiliser avec des vidéos publiées sur le net. A cet effet, Nestlé Sénégal a ouvert ses portes ce mardi aux médias et imams de Dakar. L’objectif a été de déconstruire les préjugés, en montrant le processus de fabrication du produit.
Premier constat : Ce n’est pas avec des restes de poisson qu’on fabrique des bouillons. C’est avec de l’ognon, de l’ail, du manioc, du sucre, du sel chinois, du sel iodé, de l’huile de palme, du mono sodium glutamate, du gingembre, du poivre, du céleri et du piment rouge, entre autres ingrédients qui sont à la base de ce produit. Cependant, faut-il le préciser, avec un dosage non maîtrisé, le consommateur s’expose à des perturbations sanitaires.
D’ailleurs, selon Mbaye Yade, chef de l’équipe de production, ces préjugés ont été accentués par la façon dont certains font de la cuisine. Les doses n’étant pas respectées, forcément cela aura des impacts sur le consommateur. De son avis, il faut utiliser 2 cubes pour 6 personnes sans mettre du sel. Ce qui apportera moins de 5 grammes de sel au consommateur. Cependant, se désole Mbaye Yade, «les habitudes alimentaires ont poussé certains à essayer de nouvelles choses sans mesurer les conséquences de leurs actes. Notre produit est différent des autres. Nous respectons rigoureusement les règles d’hygiène, mais il faut aussi suivre le dosage pour éviter les problèmes».
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