Par Amadou MBODJI – Alors qu’il est en détention préventive, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a été déclaré officiellement candidat à l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel.  Incarcéré depuis environ 9 mois, le Secrétaire général de l’ex-parti Pastef fait face à une situation qui amène les gens à se poser   des questions relatives à sa capacité à mener une campagne électorale effective. Dans la foulée, ses avocats, avec à leur tête Me Ciré Clédor Ly, ont déposé une requête pour obtenir sa mise en liberté provisoire.  Cette demande est fondée sur une «rupture d’égalité entre candidats», selon les conseils du candidat choisi par le leader de l’ex-parti Pastef, Ousmane Sonko, qui séjourne aussi en prison et dont la candidature a été invalidée par le Conseil Constitutionnel.
La liberté provisoire que les avocats de Bassirou Diomaye Faye tentent d’obtenir pour leur client est actuellement entre les mains du juge d’instruction du 2ème cabinet de Dakar, Mamadou Seck, en charge du dossier de M. Faye. La situation que vit le Secrétaire général de l’ex-parti Pastef rappelle celle de Khalifa Sall en 2017. Ce dernier   avait été emprisonné avant les élections législatives de la même année.
En attendant, les avocats et souteneurs du leader de l’ex-parti Pastef restent suspendus à la décision du juge d’instruction.
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